Voie rapide (Christophe Sahr)

 





Sorti en 2012, « Voie rapide » est un film français de Christophe Sahr.

Alex (Christophe Libéreau) est un jeune homme passionné de tuning, père d'une petite fille qu'il a eu avec Rachel (Christa Theret).

Il néglige en réalité ses devoirs de père, préférant trainer avec ses potes partageant la même passion, avec à leur tête, Max (Guillaume Saurrel), garagiste.

Une nuit, les choses se dérapent et Alex percute mortellement un homme dans un tunnel de l'Essonne. Il prend la fuite et demande à son ami Max de réparer la voiture.

Alex ment également à Rachel en disant que le choc provient d'un accident avec une biche et use les précieuses économies du couple pour remettre son bolide en état.

Mais la culpabilité le ronge et son comportement devient de plus en plus insupportable, notamment avec Rachel.

Alex continue de conduire à tombeau ouvert, éraflant encore son véhicule pour répondre à un rival qui chatouillait un peu trop sa susceptibilité à fleur de peau.

Blessé à la main, il demande à se faire soigner par Marthe (Isabelle Candelier) la mère de la victime.

Rachel le quitte et va se réfugier avec leur enfant chez Max.

La situation devient explosive, Alex étant de plus en plus violent. Il passe la nuit avec Marthe  qui tente d'apaiser ses sentiments et provoque Max dans un nouveau duel routier, cette fois mortel.

Après un violent accident, Rachel le retrouve et le réconforte.

En conclusion, « Voie rapide » est un petit film au scénario basique incarné par des acteurs monolithiques, avec à leur tête un Johan Liberau suintant le mal-être du début à la fin.

On comprend que le tuning est une addiction de pauvres, de types de la « working class » qui placent toutes leurs maigres économies dans le gonflage de mauvais gout de voitures afin de donner un sens à leur vie et se valoriser.

Malgré quelques scènes assez fortes de course-poursuites et une ambiance bien glauque de la banlieue Sud de Paris, « Voie rapide » ne réussit pas à passer la troisième et plafonne dans les bas régimes.

Commentaires