Le tueur, volume 7, le commun des mortels (Luc Jacamon, Matz)

 

Il faut attendre 2009 pour retrouver la suite des aventures concoctées par Jacamon et Matz avec « Le tueur, volume 7, le commun des mortels ».

Cette fois, le tueur se retrouve à Cuba pour un nouveau contrat sous ordre de ses mystérieux commanditaires.

Mais prudemment, il cherche à nouer des liens avec le gouvernement cubain pour lequel il conçoit du reste une certaine sympathie, en opposition aux systèmes démocratiques qu'il estime hypocrites et encore plus violents.

En annonçant à Velazquez, son contact cubain qu'il répugne à tuer Angel Carrasco un proche de Fidel Castro, celui-ci lui présente Katia, une séduisante jeune femme qui l'aide à simuler la mort par empoisonnement de sa cible pour que ses commanditaires, soient satisfaits.

Katia devient sa maitresse et l'invite à rester à Cuba après l'opération qui s'avère un franc succès.

Le tueur fait appel aux hommes de Mariano pour sécuriser une rencontre avec deux émissaires américains.

L'entrevue bien que tendue, se passe bien et le paiement est effectué dans les règles. Cependant les Américains se font prendre par surprise en rentrant à la Havane et arrêtés par des hommes du gouvernement cubain.

Revenu dans un Venezuela déstabilisé après la série de meurtre au point d'avoir son président Gomez enlevé par les militaires, le tueur se sent de plus en plus dépassé par les évènements.

En conclusion, « Le tueur, volume 7, le commun des mortels » se montre pour la première fois plutot décevant.

Le scénario patine et la beauté sensuelle de la Havane magnifié par le talent de Jacamon ne suffit pas à oublier l'ennui que provoque les longs monologues dans lequel le Tueur déverse son nihilisme et son dégout d'un Occident qu'il affuble de tous les crimes de l'Humanité.

Agaçant sur le fond, ce septième volume s'enlise dans une histoire tarabiscotée en diable dans laquelle seraient entremêlés intérêts américains, cubains et vénézuéliens.

On attend, un sursaut avec impatience dans le volume suivant !