Rock n' roll (Guillaume Canet)

 




Alléché par son titre, j'ai vu « Rock n' roll » de Guillaume Canet.

Sorti en 2017, « Rock n' roll » raconte une banale crise de la quarantaine de Canet lui-meme, lassé de son image trop lisse et jaloux de la carrière internationale de sa femme, Marion Cotillard.

Remise brutale en question donc pour Canet, qui décide d’arrêter l'équitation et de rentrer chez lui à heures fixes pour sortir, faire la bringue et draguer des minettes.

Mais après avoir pris de la coke dans les toilettes d'une boite de nuit, il fait un malaise. La vidéo de son sauvetage par les pompiers fait un « buzz » catastrophique mais l'acteur n'en a cure.

Il se rebelle brutalement sur un tournage, provoquant l’arrêt de la production et une crise diplomatique avec son agent Yvan Attal.

Pour tourner aux USA, il accepte de changer en profondeur son image, son mettant au body-building et ayant recours à la chirurgie esthétique pour modifier son physique banal.

Cette stratégie fonctionne et il est embauché pour tourner une série à Miami.

Canet quitte donc femme et enfant pour s'installer aux États-Unis, avant que sa femme ne vienne le rejoindre.

En conclusion, malgré son titre prometteur « Rock 'n roll » est d'une grande insignifiance.

Le rock pour Canet se limite à Plastic Bertrand et Johnny Halliday et l'acteur-réalisateur s'autorise une crise de la quarantaine complètement contrôlée avec une large dose d'auto-complaisance.

Avec son insupportable femme qui parle 80% du temps en québécois, le duo infernal se regarde le nombril pendant deux longues heures infligées comme un supplice pour le spectateur.

A fuir donc comme l'essentiel de ce type de films de faux rebelles.


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