L'as des as (Gérard Oury)

 



En 1982, Gerard Oury champion du box-office français s'associe avec un autre poids lourds Jean-Paul Belmondo pour « L'as des as ».

« L'as des as » se déroule pendant les Jeux Olympiques de 1936. George Cavalier dit Jo (Jean-Paul Belmondo) un ancien pilote d'avion de la Première guerre mondiale accompagne ses athlètes boxeurs à Munich.

En Allemagne il croise Gabrielle Belcourt (Marie-France Pisier) une journaliste venue interviewer Hitler et avec qui il a eu déjà maille à partir.

Mais la rencontre avec Simon Rosenblum (Rachid Ferrache) un jeune juif dont la famille vient d’être chassée de son magasin, bouleverse ses plans.

Pour protéger l'enfant, le fier à bras n'hésite pas casser la figure à plusieurs membres de la Gestapo et se met ainsi la terrible police secrète de l’Allemagne à dos.

Heureusement, le général Gunther Von Beckman (Frank Hoffman), lui aussi as de l'aviation pendant la Première guerre mondiale et devenu ensuite son ami, l'assure de sa protection.

Jouant d'audace et de bagout, Jo tente d'aider la famille Rosenblum pour quitter l'Allemagne mais par un concours de circonstances, celle-ci se retrouve dans la demeure d'Adolf Hitler lui-meme.

Se faisant passer pour un officier allemand, Jo manœuvre pour s'assurer qu'Angela la sœur d'Hitler tombe amoureuse du beau Gunther et parvient à embarquer toute la famille pour fuir dans la voiture du Fuhrer.

Après une course poursuite échevelée se soldant par le ridicule pour Hitler, les Rosenblum parviennent à fuir et Jo à rester avec Gabrielle tombée sous son charme viril et hâbleur.

En conclusion, Kolossal succès populaire en son époque, « L'as des as » contient les mêmes ingrédients de base que « La grande vadrouille », le génie comique de Bourvil-De Funès en moins.

Belmondo fait son numéro de « Bébel » en incarnant un super-héros hâbleur, roublard et macho au grand cœur.

Le scénario n'existe pas, les gags pèsent des tonnes, les Allemands gesticulant, balourds et inefficaces, servant de punching-balls à la star âgée de cinquante ans sonnés.

Un cinéma d'un autre age, horriblement ringard aujourd'hui.

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