Along came a spider (Alice Cooper)
Malgré le poids des ans, Alice Cooper continue sa carrière et réussit à sortir en 2008 un « Along came a spider » à la pochette sombre et minimaliste.
Une nouvelle fois la star fait le ménage dans son groupe, ne gardant que les fidèles Eric Singer et Chuck Garric à la batterie et à la basse, tandis que Jason Hook et Keri Kellie ont pris le manche aux guitares.
« Along came a spider » commence bizarrement par « Prologue/I know where you live », mid tempo linéaire bien faiblard pour une entrée en matière.
Lui emboitant le pas « Vengeance is mine » et « Wake the dead » rattrapent un peu la faiblesse des riffs de ce premier jet mais ne parviennent pas à injecter la puissance nécessaire pour passionner.
Il faut attendre le quatrième morceau « Catch me if you can » pour enfin voir l’album décoller avec un titre rapide et plaisant avant de rentrer dans le rang sur « In touch with your feminine side » sur lequel Alice ne force pas vraiment sur son talent.
Malgré une certaine fluidité , « Wrapped in silk » pêche par les mêmes défauts : tempo léger, production faiblarde et refrains passe partout et il serait bien illusoire d’attendre une quelconque embellie de la ballade « Killed by love » malgré des effets vocaux travaillés assez originaux.
On sombre ensuite dans la médiocrité absolue pour ne pas dire plus, de « I’m hungry » et « The one that got away » titres sans construction ni âme et souhaite ardemment en terminer avec cet exercice bien pénible.
Une power ballade insipide « Salvation » plus loin et on débouche sur cette fin tant attendu « I am the spider/Epilogue » meilleur morceau du disque en raison de son atmosphère puissante et vénéneuse.
En conclusion, ne nous faisons pas d‘illusion, « Along came a spider » est un mauvais album sentant le gros coup de mou voir la maison de retraite pour les moins indulgents.
Alice y parait en effet fatigué, sans énergie ni inspiration et ne parvient pas à rééditer le coup de bluff de « Dirty eyes » qui avait pour lui le mérite de l’audace et de la variété.
Morne, lent et très ennuyeux, « Along came a spider » ne fera pas date dans la carrière du chanteur et pourra rapidement être oublié/effacé.
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