Love it to death (Alice Cooper)


 

Toujours aussi impressionnant en terme de productivité, Alice Cooper continue de sortir un album par an à ses débuts, l’année 1971 voyant même deux disques sortir coup sur coup !
Le premier d’entre eux « Love it to death » à la pochette glam au possible, débute avec « Caught in a dream » mid tempo soft qui roule tranquillement sa bosse sans faire de vague et ne permet pas de présager de l’impact  de « I’m eighteen »
 , fantastique tube transgénérationnel entré au panthéon du répertoire d’Alice et de la musique rock en général.
Difficile après un tel choc musical de continuer, pourtant « Long way to go » remplit fort bien son office avec un hard rock solide et compact.
Ensuite, le groupe se montre plus audacieux sur « Black juju » morceau sombre à l’atmosphère ésotérique envoutante débouchant sur un déchainement instrumental paroxysmique.
Après un « It’s my body » combinant chant puissant et riffs de qualité viennent « Hallowed be my name » vif et animé puis « Second coming » qui sonne très opéra rock et lance la power ballade « Ballad of Dwight fry » elle aussi très théâtrale avec un phrasé très varié du chanteur.
Le final « Sun rise » est lui marqué par un bel équilibre entre refrains entrainants et très belles parties de guitares.
En conclusion « Love it to death » est un album carrefour dans la carrière d’Alice Cooper avec une orientation plus hard rock que purement psychédélique même si ce hard est toujours teinté d’un aspect théâtral et baroque très marqué.
Au fait de leur art, les musiciens ne livrent ici que des composition d’un grande qualité et variété, la palme revenant cependant au tube « I’m eighteen » et à l’impressionnant « Black juju ».
Incontournable donc dans la discographie du maitre, ne serait ce que pour ces deux bombes !

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