X-men, l'intégrale 1990, tome 1 (Chris Claremont, Marc Silvestri, Jim Lee, Kieron Dwyer, Bill Jaaska, Mike Collins)

 



Les X-men des années 90 avec « X-men, l’intégrale 1990, tome 1 » avec le trio fort de ses années là : Chris Claremont (scénario), Mars Silvestri et Jim Lee (dessins).

Dans un Hong-Kong hyper symbole d’une Asie hyper moderne, le trait superbe de Jim Lee montre une Psylocke métamorphosée par la chef de la Main Matsuo Tsuarayaba et devenue le bras droit du Mandarin dans sa stratégie de reconquête de la pègre locale.

Mue en tueuse implacable, Psylocke terrasse des gangsters d’une extrême dangerosité en tirant profit du pouvoir des dix anneaux du Mandarin.

De son coté, Wolverine arrive sur place accompagné de sa nouvelle amie, la bouillante adolescente Jubilé, dans le but de retrouver et sauver Psylocke.

Le mutant griffu fait jouer ses contacts dans la mégalopole mais se heurte vite aux tueurs ninja de la Main puis à Psylocke elle-même qui le neutralise avec son arme maitresse, une dague psychique activable à portée de main.

Tsuarayaba tente de faire subir à Wolverine le même conditionnement mental qu’il a fait à Psylocke, en le privant de ses sens, l’enfermant dans une cuve d’eau et en le soumettant à des attaques de Psylocke.

C’est une nouvelle fois Jubilé, qui tire d’affaire son mentor, en court-circuitant les systèmes électroniques de la Main avec ses feux d’artifices obligeant le Mandarin à intervenir en personne.

Si Jubilé doit logiquement plier devant la force d’un super criminel capable de rivaliser avec Iron-man, son intervention permet à Wolverine de briser l’emprise de Psylocke qui se retourne ensuite contre le Mandarin lui-même.

Ensemble, Wolverine et Psylocke parviennent à prendre le dessus sur le Mandarin et à le contraindre à le laisser repartir de Hong-Kong libres.

Silvestri revient pour développer une nouvelle histoire dans laquelle Peter Nicholas dépourvu de ses pouvoirs de Colossus est un jeune peintre Soho (New-York) et prête assistance à deux adolescents mutants Philipp et Jenny Moreau poursuivis par des mercenaires appelés les Magisters appartenant à l’état de Génosha.

Ayant sympathisé après l’épreuve commune, Peter est embauché comme concierge de l’immeuble, développe ensuite une obsessions artistique pour une superbe inconnue en détresse entre aperçue dans la rue et finit par rencontrer une certain succès dans le milieu artistique de Soho.

De New-York on passe à Los Angeles, ou Dazzler/Alison Blaire est récupérée par son garde du corps Guido, inconsciente sur le rivage de sa superbe demeure à Malibu.

Dazzler n’est pas mieux lotie que son collègue et se retrouve toute aussi déboussolée.

Elle fait la rencontre de son ex agent Fred Stanachek dans un club de Venice et est séduite par cet homme simple, sincère, fou de musique jazz qui fait resurgir son pouvoir de transmuter le son en lumière.

Fred aide Dazzler à se reconstruire et tente de relancer sa carrière au cinéma.

Du coté du revers de la médaille, Dazzler est traquée par Eric Beal, un psychopathe obsédée par son personnage publique et tentant obsessionnellement de l’assassiner.

Enlevée et séquestrée, Dazzler s’en sort en douceur par des jeux de lumières qui finissent par apaiser le déséquilibré.

Revenu aux USA, Wolverine fait croire à son enlèvement par des mercenaires anciens agents du S.H.I.E.L.D, afin de mettre uniquement à l’épreuve les capacités de ses deux nouvelles associées, Psylocke et Jubilé, qui se montrent parfaites dans cet exercice.

Alors que sur une ile de Grèce, les jumeaux Von Strucker de Fenris détruisent un avion pensant tuer le Hurleur et Forge, ces deux derniers échappent à l’attentat et choisissent de se cacher pour savoir qui leur en veut.

La pilote Cylla Markham survit miraculeusement au crash et est abordée par Pierce et Lady deathstrike qui lui offrent une nouvelle vie de cyborgs en échange de son allégeance.

Les deux X-men trouvent refuge dans les sous sols du Manoir des X-men, prêt de New-York et découvrent avec stupeur une Jean Grey revenue des morts, agressée et enlevée par d’horribles monstres imitant vaguement les anciens X-men.

Sous la plume de Kieron Dwyer puis Bill Jaaska, la quête de Forge et du Hurleur pour sauver Jean enlevée dans les sous sols de New-York, les amènent à entrer en contact avec Masque, l’ex bras droit de Callisto, la chef des Morlocks qui a pris le pouvoir.

Masque a ainsi remodelé le physique de son ancienne chef, d’autres X-man comme Angel ou Diablo avant de s’en prendre à Jean doté d’horribles tentacules ou même au Hurleur, privé de bouche et donc de ses terribles pouvoirs soniques.

Forge reste donc le seul capable de renverser la situation et y parvient après une traque intense dans les sous sols qui réveille son passé d’ancien soldat du Vietnam et l’amène à entrer en contact avec Peter Nicholas, lui aussi venu dans les bas fonds pour secourir sa mystérieuse égérie poursuivie par les hommes de Masque.

A cette occasion, Peter retrouve le pouvoir de Colossus et Callisto son apparence première, révélant qu’elle était en réalité la femme superbe que cherchait obsessionnellement le peintre.

Avec Mike Collins au dessin, Forge fait équipe avec Jones une policière ayant cherché à empêché des Magisters de l’arrêter et utilise une nouvelle fois les égouts pour se débarrasser des ses poursuivants. Les Magisters ne s’arrêtent pas là et utilisent les pouvoirs d’un certain Pipeline capable de numériser les gens pour attaquer les deux fugueurs de Génosha réfugiés avec les X-men au QG de Facteur X.

Heureusement, le Fauve, Forge et sa nouvelle alliée policière interviennent et neutralisent les Magisters qui bénéficiant d’appuis politiques à haut niveau auprès du gouvernement américain, sont immédiatement relâchés.

Le récit bascule ensuite dans l’Illinois, ou Tornade régressée à l’état d’enfant, quitte l’hôpital ou elle a été admise afin de tenter à son persécuteur, un homme mystérieux et menaçant ayant revêtu les traits d’un agent du FBI, Jacob Reisz.

Reisz est en réalité un puissant télépathe appelé le roi d’ombre et a pris le contrôle de Lian Shen le docteur qui était en charge de Tornade à l’hôpital, l’agent Val Cooper qui lui donne accès à tous les fichiers gouvernementaux sur les X-men.

Entouré par quatre esclaves qu’il nomme ses chiens, le roi d’ombre se lance à la poursuite de Tornade, elle-même convoitée par le robot Nanny et son bodyguard en armure, appelé Peter/Faiseur d’orphelin.

Le roi d’ombre tente un piège à Tornade pour l’amener à cambrioler la somptueuse villa d’un richissime escroc et lâche ses chiens sur elle, mais l’arrivée inopinée de Gambit, lui permet d’échapper à ses poursuivants.

Gambit utilise son adresse et ses projections d’énergie pour tenir en respect les chiens et mettre Tornade en sécurité.

Après avoir repoussé plusieurs attaques des chiens dirigés par la sexy Lian et mis une nouvelle fois en déroute les plans de l’assommante Nanny, Gambit et Tornade trouvent refuge à la Nouvelle Orléans.

On termine en beauté avec le retour de Jim Lee aux dessins pour superbe aventures à Hong-Kong montrant l’alliance de Captain america et Wolverine dans les années 40 pour protéger la Veuve noire alors enfant des tueurs ninja de la Main.

Mélangeant les années 40 au cours desquels les trois héros se rencontrèrent pour la première fois sur place et présent avec Wolverine Psylocke et Jubilé, volant au secours de la Veuve noire pourchassé par Fenris et la Main, le scénario se déroule agréablement…

En conclusion, « X-men, l’intégrale 1990, tome 1 » est une intégrale assez inégale.

Les scénario de Chris Claremont connaissent quelques faiblesses, notamment dans les médiocres histoires dans les égouts avec Masque, dans le recrutement d’anciens quatrième couteaux du S.H.I.E.L.D ou dans l’interminable traque d’une Tornade enfant avec en prime le robot débile Nanny pour couronner le tout !

En que dire encore des manigances de Génosha envoyant ses mercenaires au rabais dans des histoires d’une grande pauvreté ? Pas grand-chose de positif lorsqu’en plus les dessinateurs comme Collins, Portaccio ne sont pas au niveau.

Bien sur on apprécie le coté star de la musique et du cinéma d’une Dazzler très californienne, mais cela ne suffit pas à relever le niveau.

Restent au final, les incursions asiatiques de Jim Lee, seul dessinateur à prétendre faire le poids face au génie d’un John Byrne, avec son trait si fin, puissant et beau.

Lee a de plus le privilège de mettre à son compte Wolverine, le Mandarin, Captain america avec comme l’un de ses plus grands succès, la transformation spectaculaire de Psylocke, beauté sexy et athlétique !

Intéressant donc mais clairement en dessous des meilleurs production des années 80 !

Commentaires