Hey stoopid (Alice Cooper)

 



Partie intégrante de la doublette « magique » du début des 90’s, « Hey stoopid » et sa pochette flashy ultra créative voient le jour en 1991.
Avec Steph Burns à la guitare, Hugh Mc Donald à la basse, Mickey Curry à la batterie mais surtout une pléiade de guests pour l‘essentiel des pointures de la guitares comme Joe Satriani/Steve Vai/Slash/Mick Mars,  « Hey stoopid » débute par son titre éponyme, énorme claque de hard-FM propre à déboulonner à l’aide d’un clip magnifique très fête foraine et l‘aide de Satriani, les charts du monde entier.
Si « Love is a loaded gun » se montre enthousiasmant avec ses refrains d’excellente facture, « Snakebite » fait un peu retomber le soufflet malgré sa puissance.
Décidément peu à l’aise dans cet exercice, Alice s’enterre avec une ballade « Burning our bed » surnage dans le médiocre « Dangerous tonight » pourtant coécrit avec un Desmond Child qu’on a connu plus inspiré puis plonge à pic sur l’horrible ballade « Might as well be on Mars ».
Heureusement les copains sont là, Steve Vai surtout pour apporter son groove sur « Feed my Frankenstein » du reste mid tempo aux refrains assez irritants mais ceci ne suffit pas à arracher « Hurricane years » et « Little by little » à un océan d’ennui pour le premier et de nullité pour le second.
Au cas ou on l’auditeur n’en aurait pas reçu assez, une troisième ballade merdique vient le poignarder dans le dos « Die for you ».
Qu’attendre alors de cette fin de disque si ce n’est qu’elle soit rapide ? Malgré ses riffs et son ton dur, « Dirty dreams » ne décolle pas vraiment et le doucereusement pop « Win up toy » berce gentiment.
En conclusion,

Après la déferlante « Trash », « Hey stoopid » est une sacrée descente à pic, la qualité de la musique d’Alice Cooper bien que soutenu par une tripotée de guitaristes stars sombrant dans des abimes de médiocrité.

Album d’un, deux voir trois titre si on inclut « Feed my Frankenstein », « Hey stoopid » est un album dont le succès commercial se montre pour moi largement surestimé.

Alice n’ayant pas vu venir la montée du Grunge, la chute n’en sera que plus lourde et on peut considérer ce second disque de hard FM comme la fin de la courte mais lucrative embellie commercial du chanteur-star.

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