X-men, l'intégrale 1992, tome 2 (Whilce Portacio, Jim Lee, Scott Lobdell, Fabian Nicieza, Andy Kubert, Art Thibert, Richard Texiera)
Avec Whilce Portacio/Jim Lee (scénarios et dessins) « X-men, l'intégrale 1992, tome 2 » débute par l'arrivée d'une menace issue d'une autre dimension par l'intermédiaire d'un cratère abyssal au beau milieu des iles Sakhaline au large du Japon.
Présent logiquement sur place, le mutant Sunfire est surclassé même avec l'apport d'une armure augmentant ses immenses pouvoirs et les X-men viennent à son secours pour affronter trois créatures extraterrestres dotées d'armures aussi perfectionnées que mortelles.
Malgré leurs pouvoirs, les créatures sont vaincues et l'une d'elle, « Primate » révèle une apparence humaine sous son équipement.
Sans les créatures chargées en réaliser de le canaliser, le cratère libère une énergie folle qui téléporte les X-men dans une réalité alternative tandis que dans le même temps, Bishop un mutant venu du futur fait son apparition sur Terre afin de traquer d'agressifs mutants envoyé par son ennemi Fritzroy.
Dans cette réalité alternative, Colossus est vu comme un messie alors qu'Archangel téléporté dans un autre endroit reçoit le même statut, pour le camp opposé dirigé par une femme appelée l'avatar temporel.
L'intrigue se complique encore lorsque Mikhail Raspoutine le frère de Colossus fait son apparition et explique aux X-men la nature profonde de ce conflit.
Après un combat acharné entre les deux camps, Marvel Girl parvient à perturber le conditionnement mental dont faisait l'objet Archangel et combine ses pouvoirs à ceux très étendus de Mikhail pour refermer le cratère qui grossit dangereusement sur Terre...
Puis Jim Lee s'associe à Scott Lobdel (dessins) puis à Andy Kubert pour développer le personnage de Bishop, finalement rallié aux X-men après une première explication musclée notamment avec Colossus.
Le fougueux mutant détenteur d'une partie du futur entame une féroce vendetta contre Fritzroy qui dispose de capacités à générer de l'énergie en drainant la vie d’êtres vivants.
Aidé par Tornade, il triomphe de son ennemi.
Ensuite l'histoire devient quelque peu confuse entre les difficultés d'intégration de Bishop notamment avec une Mystique taquine, l'attaque des parents d'Iceberg par des guerriers japonais en armure désireux de le « punir » d'avoir une liaison avec l'une des leurs, les problèmes amoureux entre Forge et Tornade.
Tom Raney prend l relais aux dessins sur un scénario de Lobdell pour replonger les X-men au secours des leurs vieux amis les Morlocks devenus agressifs sous l'influence d'un des leurs télépathes avec que Mikhail ne saute sur l'occasion pour se proclamer roi avant que son frère ne parvienne à le faire changer d'avis in extremis !
Fabian Nicieza (scénario) et Art Thibert (dessins) retracent ensuite le passé mystérieux d'un homme nommé Alexander Ryking responsable de manipulations génétiques en collaboration avec le propre père de Charles Xavier.
Poursuivi par le fils de Ryking, Carter un mutant surpuissant et revanchard, Xavier reçoit l'aide des X-men pour le maitriser dans une centrale nucléaire désaffectée.
En guise de bonus Richard Texiera (dessins) introduit Maverick un nouveau personnage dans une aventure hyper violente...
En conclusion, après le départ d'un Claremont déjà en perte de vitesse, « X-men,
l'intégrale 1992, tome 2 » constitue une constante valse entre
les scénaristes et les dessinateurs, ce qui n'est pas nécessairement
le signe ni d'une grande stabilité ni d'une grande maturité.
Le résultat est donc bien inégale. On tente d'introduire Bishop (non pas Omar Sy) pour en faire un personnage fort, viril et charismatique, avec des pouvoirs en revanche somme toute basiques : il absorbe de l'energie pour lancer des rafales, bof !
Donc Bishop est la star venue du futur, à l'instar d'un Cable avec lequel il présente de fortes similarités, notamment le peu d'épaisseur...
Au niveau de l'intrigue, la famille Raspoutine s'étoffe avec un frère, instable et dotés de pouvoirs immenses... et la relation avec Peter donne lieu à de grandes prises de tête familiales assez peu intéressantes...
Et lorsqu'on a plus d'idées on ressort les bons vieux Morlocks, sorte d'éternels faire-valoir sous-terrains des X-men.
Scénaristiquement si la recette ne prend pas, graphiquement le résultat est des plus inégal : Portacio et Raney ont un bon niveau, ce qui n'est ni le cas de Kubert et Texiera, aux styles véritablement affreux.
Au total, rien de bien réjouissant donc !
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