Batman, le défi (Tim Burton)
Dirigé par le renommé Tim Burton, « Batman, le défi » sort en 1992.
Double difficulté pour moi à l’approche de ce deuxième opus, je ne suis pas un mordu absolu de ce super héros et goûte assez peu l’univers gothico-horrifique du réalisateur.
L’histoire se déroule toujours dans cette bonne vieille ville fictive de Gotham city ou un nouveau criminel fait son apparition.
Il s’agit du Pingouin (Danny de Vito) alias Oswald Cobblepot fils d’une famille de milliardaires abandonné à la naissance en raison de son physique monstrueux.
Petit homme disgracieux, Cobblepot a survécu dans les égouts de Gotham, se dotant d’une armée d’effrayants hommes de mains et domestiquant une colonie de pingouins recueillis au zoo.
Malgré sa quasi infirmité physique, le Pingouin est un être supérieurement intelligent, capable de fabriquer quantité de gadgets électroniques et d’armes parapluies sophistiquées comme des parapluies fusils, parapluies sabres ou parapluies hélicoptères.
Hyper sensible et complexé par son physique, il n’aspire qu’à la reconnaissance d’une vie au grand jour et c’est tout naturellement qu’il s’allie avec Max Schreck (Christopher Walken) , industriel sans scrupule avide de pouvoir désireux de construire une centrale électrique capable de drainer l’énergie de Gotham.
Pour se défaire du maire actuel, Schreck a alors pour idée de faire élire le Pingouin comme nouveau maire en lui demandant de provoquer des vagues d’émeutes afin de discréditer son rival.
Mais le défenseur de Gotham, Batman (Michael Keaton) veille au grain et se met en travers de la route du duo criminel.
Le justicier masqué a pourtant la curieuse surprise de rencontrer une nouvelle venue : Catwoman (Michelle Pfeiffer) alias Selena Kyle, ex secrétaire de Schreck qui fut laissée pour morte après que son patron l’ai défenestrée pour l’empêcher de révéler ses machinations.
A l’occasion sa chute qui devait être mortelle, Kyle se découvrit des supers pouvoirs liés aux facultés des chats c’est à dire une agilité, une souplesse exceptionnelle et une immortalité limitée à sept vies.
Kyle se confectionna un costume en latex noir, des griffes acérées, un fouet et décida de se venger de son ancien patron sous le pseudonyme de Catwoman.
Personnage ambivalent, Catwoman va tout d’abord s’allier au Pingouin pour éliminer Batman qui lui fait de l’ombre tout nouant un flirt avec Bruce Wayne sous son alter ego Selena Kyle.
Burton développe donc une relation ambiguë d’attirance sexuelle et de violence entre les deux super héros.
Mais le Pingouin s’avère tout compte fait incontrôlable et se retourne contre Schreck qu’il capture dans ses égouts.
Il envoie une armée de pingouins armés de bombes pour faire exploser Gotham mais Batman allié a Catwoman parvient à le tenir in extremis en échec.
A l’occasion de la bataille finale dans les égouts, Catwoman se venge de Schreck en l’assassinant.
En conclusion, « Batman, le défi » n’est pas et de très loin mon film favori.
Burton joue la carte de l’audace et réalise un film fortement déjanté et délirant mais esthétiquement glacé et plutôt laid à mon gout.
Véritables héros du film, De Vito et Pfeiffer en font des tonnes, reléguant le très terne Keaton au rang de simple sosie de Julien Lepers ce qui m’a fortement déplu.
Seul intérêt du film, la relation trouble entre Batman et Catwoman, non sans rappeler celle entre Daredevil et Elektra.
Il semblerait donc que je sois définitivement peu réceptif à l’univers décalé et monstrueux de Tim Burton.
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