Gladiator (Ridley Scott)
Déjà plus de 20 ans que « Gladiator » de Ridley Scott est sorti à l’aube de l’an 2000.
A cette époque malgré les excellentes critiques dont il fut l’objet et la pluie d’oscars qu’il reçut je n’alla pas le voir en salle mais je me souviens encore aujourd’hui de la majesté impressionnante des affiches qu’on pouvait voir durant l'été de sa sortie dans les villes.
Depuis je me suis rattrapé et l’ai revu de nombreuses fois.
L’histoire est des plus riches.
En 180 après Jésus Christ, pour protéger la grandeur de Rome, l’empereur Marc Aurèle (Richard Harris) combat les tribus germaniques menaçantes le long du Danube.
Son général, le dénommé Maximus Decimus (Russell Crowe) remporte une bataille décisive contre les troupes barbares massées prêt des frontières.
Marc Aurèle, malade et sentant sa fin approcher choisit donc Decimus comme successeur pour redonner le pouvoir au Sénat, destituant au passage son fils Commode (Joaquin Phœnix) qui ivre de rage l’assassine, prenant ainsi le titre de l’empereur par force.
Commode fait arrêter Decimus, fait massacrer sa famille et décide de le faire exécuter.
Decimus échappe à son sort mais considéré comme fugitif et déserteur est enrôlé comme gladiateur pour combattre dans l’arène dans les provinces orientales pour le compte du laniste Proximo (Oliver Reed).
Combattant exceptionnel, Decimus ne tarde pas à se tailler une incroyable réputation en tant que gladiateur et échoie du surnom de l’Espagnol.
Entre temps, Commode est revenu à Rome et impose sa dictature, gouvernant en tyran avec sa sœur la belle Lucilla (Connie Nielsen) qui effrayée par sa brutalité, en viendra finalement à comploter contre lui.
Politicien médiocre, Commode fait pour sa popularité rétablir les jeux du cirque que le sage Marc Aurèle avait fait supprimer.
Ceci offre à Decimus l’opportunité de se rapprocher de son ennemi.
Avec ses compagnons, un Numide (Djimon Honsou) et un colossal Germain (Sven Ole Thorsen) il triomphe en de sanglants combats au Colisée, se faisant remarquer par Commode en personne.
Ayant reconnu son rival, Commode ne peut l’exécuter en raison de sa popularité aussi décide t il de l’affronter dans l’arène pour mettre à mal sa réputation et en finir avec lui …
En conclusion, « Gladiator » peut être considéré comme un film magistral, épique et complètement envoûtant.
Scott réussit une reconstitution minutieuse du monde de l’Antiquité et parvient à captiver par l’histoire extrêmement puissante de la vengeance d’un homme à l’intégrité inflexible.
Excellent, Russell Crow joue de manière sobre mais charismatique alors que Joaquin Phœnix en empereur bouillant, ambitieux et instable est monstrueux de crédibilité.
Le film ressemble à une véritable odyssée menant de la froide et sombre Germanie aux arènes ensoleillés d’Espagne ou d’Italie.
Les combats sont à couper le souffle, que ce soit la bataille introductive entre Romains et Germains ou les luttes dans l’arène entre colossaux gladiateurs surarmés, fauves et chars aux mécanismes mortels.
« Gladiator » est un film puissant, magique, qui emporte le spectateur dans son univers esthétiquement superbe.
Son immense succès populaire et artistique fut largement mérité et contribua à remettre au goût du jour le péplum, bien qu’aucun des autres films sortis à sa suite ne lui arriva à la cheville.
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