Le bureau des légendes, saison 5, épisode 1 (Eric Rochant)

 

Sorti en 2020, le début de « Le bureau des légendes, saison 5, épisode 1 » se focalise sur JJA (Mathieu Almaric) devenu directeur du BDL devant faire face à l'annonce dans la presse de la mort de Malotru (Mathieu Kassovitz) réputé avoir été abandonné par la DGSE en Ukraine.

Sa tache principale après la fuite dans la presse est de rassurer le réseau des « clandestins » notamment « Mille sabord » (Louis Garrel) en poste au Moyen-Orient qui vend du matériel high-tech aux riches saoudiens et agit comme intermédiaire auprès des Russes et des Américains.

Alors que Marie-Jeanne (Florence Loiret-Caille) a été mutée en Égypte pour surveiller et nouer des contacts avec un réseau local, JJA se rend en Ukraine pour reconnaître les restes de Malotru et collecter des effets personnels, puis revient perturbé à Paris, en entendant des voix chuchoter en russe dans son appartement.

Sous ordre de Ponte (Laurent Grévill) JJA oriente Liz Bernstein (Anne Azoulay) sur la recherche de la fuite en interne et cette dernière se montre jalouse d'une nouvelle aventure de son ex-amant Sisteron (Johnatan Zaccai).

A la fin de l'épisode, JJA explique à Ponte, sa technique pour faire croire aux Russes qu'ils ont sauvé Malotru de la CIA afin de réaliser une infiltration du FSB en plus de celle réalisée par César (Stefan Crepon) malmené par Karlov (Alexei Gourbonov) pour avoir voulu partir en vacances avec sa petite amie Sveta (Vera Kolesnikova) à Riga.

En conclusion, « Le bureau des légendes, saison 5, épisode 1 » pose non sans difficulté le décor d'une nouvelle (et ultime?) saison du BDL. L'intrigue compliquée à l’extrême, fait émerger JJA en nouveau maitre du jeu et donne une nouvelle opportunité à l'increvable Malotru de revenir dans l'intrigue comme une pièce essentielle.

Ce revirement assez incompréhensible de JJA sonne pour l'instant assez faux et les multiples lieux/personnages introductifs sèment le trouble dans ce début de saison 5 qui on l'espère s'éclaircira par la suite.