Batman begins (Christopher Nolan)

 



J’ai été fan de Batman dans mon enfance puis cela m’est passé avec la découverte des personnages de l’écurie Marvel. 

Je n’ai jamais vraiment accroché aux adaptations cinématographique de l’Homme Chauve Souris même si j’ai toujours pensé que le personnage avait une dimension sombre et torturée très intéressante. 

Et puis il y a eu « The Dark Knight » époustouflant qui m’a donné envie de me réinteresser à Batman. 

Ainsi j’ai remonté le temps d’un cran et visionné « Batman begins » de Chistopher Nolan, film sorti en 2005. 

Ce film sensé parler des origines de Batman, commence par la quête d’un homme Bruce Wayne (Christian Bale) , parti en Chine pour côtoyer des criminels et comprendre leur psychologie. 

Alors qu’il est détenu dans une prison, Wayne est contacté par un homme mystérieux (Liam Neeson) qui dit appartenir à une société secrète  dite la Ligue des Ombres, œuvrant contre le Mal depuis la nuit des temps. 

L’homme invite Wayne à les rejoindre, aussi celui ci se rend il en pèlerinage dans les montagnes chinoises pour accéder à un monastère secret, siége de la société. 

Avec Neeson, Wayne s’initie aux arts martiaux, apprend les techniques de déplacement et de combat des ninja mais à la suite de son refus d’exécuter de sang froid un criminel, une terrible brouille éclate aboutissant à la destruction du temple. 

Wayne sauve tout de même son Maître qu’il dépose inconscient dans un village de montagne. 

Par la suite quand Wayne revient aux Etats-Unis dans sa ville de Gotham, tout s’éclaire et le passé du jeune homme ressurgit. 

Wayne est le fils d’un milliardaire philanthropique, qui fut assassiné ainsi que sa femme par un gangster sous les yeux du jeune garçon qu’il était à l’époque. 

Traumatisé par ce double crime, le jeune homme a disparu de Gotham pour se chercher spirituellement. 

Revenu à Gotham, Wayne reprend contact avec la société que lui a laissé son père. 

L’idée de combattre le crime et la corruption germe peu à peu dans son esprit. 

Il est soutenu en cela par son majordome (Michael Caine) et Lucius Fox (Morgan Freeman) ingénieur, tous deux au courant de sa double identité. 

Wayne utilise les gadgets technologiques que fabriquait la branche R et D  militaire de la société de son père pour les adapter à son imagination. 

Ailes planantes, filin tracteur, armure en kevlar, boomerangs en acier puis Batmobile aussi puissante que technologiques constituent sa panoplie. 

Il prend l’aspect d’une chauve souris pour incarner la peur pour les gangsters. 

Il contacte les principaux « justes » de Gotham dont Jim Gordon (Gary Oldman) flic intègre et Rachel Dowes (Katie Holmes), jeune avocate combattant la pègre et se dresse contre Falcone le plus grand parrain de Gotham. 

Falcone est (trop) facilement mis hors course et un premier dangereux maniaque fait son apparition, il s’agit de Jonathan Crane, psychologue ayant mis au point un gaz toxique provoquant des hallucinations provenant des plus grandes phobies tapies chez un individu. 

Mais derrière Crane se dresse une menace encore plus grande encore, provenant de la Ligue des Ombres … 

Le plan de la Ligue des Ombres est d’une envergure exceptionnelle…. Il a pour but la purification de Gotham par la destruction en vaporisant le produit toxique de Crane dans les canalisations. 

Batman va alors tout mettre en œuvre pour les arrêter.

Au final j’ai assez peu aimé « Batman begins » . 

J’ai trouvé le film très long, l’histoire du parcours initiatique en Asie un peu éculé et plus grave encore l’opposition criminelle inintéressante au possible. 

Seul Crane par son aspect de maniaque et l’utilisation d’un masque d’épouvantail grossier de type Leatherface présentait un profil de cinglé assez  terrifiant ….  

Mais la société secrète de Ninja redresseurs de tort ne m’a guère enthousiasmé. 

Ce qui m’intéresse chez Batman c’est son coté schizophrénique, asocial, toujours à la limite de déraper.

J’aime donc quand ses ennemis présentent eux aussi une pathologie mentale ou une difformité physique qui les rend encore plus cruels et effrayants. 

Au niveau des cascades, les explosions abondent jusqu’à l’écœurement, quand aux courses de voitures, la Batmobile y apparaît très lourde et à peu prêt aussi maniable et véloce qu’un tank …  

Peu d’intérêt donc pour moi globalement pour ce film malgré son fort succès commercial.

 

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