Catwoman (Pitof)

 



Tout homme peut parfois avoir des moments de faiblesse, aussi est ce en pareille occasion que j’ai visionné « Catwoman » du français Pitof (à ne pas confondre avec l’acteur de porno Titof !) , film sorti en 2004 et disons le franchement éreinté par les critiques du monde entier jusqu’au point de décerner un razzie award à son actrice principale : Halle Berry.

Ce contexte étant posé, parlons du film en lui même.

N’étant pas le plus pointu du monde dans l’univers de DC comics, je connaissais assez mal le personnage de Catwoman mais savais qu’elle était une ancienne prostituée à mi chemin entre la criminelle et la justicière auxiliaire de Batman.

Le film de Pitof met en avant la vie de Patience Philips (Halle Berry), employée dans une grande entreprise de cosmétiques dirigé par le couple Hedare, George joué par le pédant Lambert Wilson et surtout Laurel incarnée féroce femme d’affaire incarnée par une Sharon Stone visiblement massacrée par son coiffeur.

Patience est l’archétype de la petite nana de bureau lambda, mignonne, célibataire timide et peu sure d’elle mais partageant tout avec sa meilleur collègue un peu boulotte et rigolote.

Elle flirte avec un séduisant officier de police Tom Lone joué par Benjamin Bratt dans un ersatz absolument ridicule de romance à l’eau de rose ou se succèdent tous les clichés de la rencontre fortuite avec ce flic au physique de mannequin, protecteur, galant, drôle et cultivé, bref en quelque sorte le Yves Régnier ou le Roger Hanin des États-Unis.

Les choses se gâtent pour Patience quand elle tombe sur une conversation fortuite ou sa patronne déclare vouloir lancer une nouvelle gamme de cosmétique anti vieillissement rendant les gens dépendant et mettant leur santé en péril.

Surprise par les gorilles de l’affreuse PDGère, Patience est laissée pour morte dans les conduits d’évacuation d’une usine mais est contre toute attente sauvée par une déesse chat qui la dote de pouvoirs exceptionnels.

La timide Patience devient alors Catwoman, super héroïne dotée d’une vision, d’une agilité exceptionnelle auxquels s’ajoutent des accessoires comme des griffes, un fouet et...un accoutrement de maîtresse sadomasochiste des plus sexy.

Après avoir pris connaissance des origines séculaires des pouvoirs des femmes chats et pris conscience des changements de personnalité qu’ils provoquent chez elle, la rendant plus sure d’elle voir dominatrice, Catwoman décide d’arrêter Laurel (sans Hardy ) avant qu’il ne soit trop tard.

« Catwoman » est il un nanard absolu ? Je ne saurai le dire car si bien entendu il ne s’agit pas d’un film réussi, il existe aussi bien pire.

Le scénario est à vrai dire bien faible et on est à vrai dire gêné de voir une Sharon Stone ridée, tirée, marquée par le poids des ans se lancer dans un corps à corps assez pathétique avec Halle Berry dans une scène finale très mauvaise.

L’idée de faire de Catwoman une héroïne black n’est pas choquante en soi mais plutôt curieuse.

La musique mélange d’affreux r n' b commercial et de metal rock lyophilisé n’est vraiment pas à la hauteur non plus.

En réalité la seule raison d’apprécier le film est d’admirer l’impeccable physique de Halle Berry, incroyablement sexy dans ses tenues de cuir moulantes, ce qui fait au final assez peu.

Pour le reste, malgré ma tolérance légendaire en la matière, je peux dire qu’il s’agit bel et bien d’un massacre d’un personnage de comic book pourtant très réputé.

Michelle Pfeiffer, la précédente Catwoman immortalisée au cinéma avec talent par Tim Burton et qui par un sixième sens très félin refusa le film, doit encore en rire sous ses moustaches ..

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