Le bureau des légendes, saison 1, épisode 1 (Eric Rochant)

 

Après avoir dégusté « Homeland » il me semblait logique de découvrir son homologue français « Le bureau des légendes » dont la première saison voir le jour en 2015.

Sorti des studios de Canal + sous l'égide d'Eric Rochant, « Le bureau des légendes, saison 1, épisode 1 » met en scène Guillaume Debailly (Mathieu Kassovitz) dit « Malotru », un agent secret qui doit quitter Damas et Nadia El Mansour (Zineb Triki), une femme mariée dont il est tombée amoureux.

Prétextant un poste d'enseignant au lycée français de Jordanie, Malotru prend la tangente et on le retrouve à Paris quatre années plus tard, de retour au centre de commandement de la DGSE.

Il est accueilli par Henri Dufflot (Jean-Pierre Darroussin), directeur du « bureau des légendes » et son adjoint Magnon (Grégoire Bonnet), qui le chargent de former un nouveau agent Marina Loiseau (Sara Giraudeau) avant une mission d'infiltration en Iran.

Le bureau est en ébullition après la disparition de « Cyclone » (Mehedi Nebbou) un agent infiltré à Alger, arrêté ivre après une conduite erratique et non retrouvé malgré une inspection d'un second agent sur place.

Marc Laurè (Gilles Cohen) dit Mag, le colonel du renseignement se montre ferme vis-à-vis du Dufflot qui se sépare de Magnon, après qu'il lui ait menti au sujet des capacités de résistance à l'alcool de « Cyclone », musulman pratiquant.

A Paris, Malotru en profite pour revoir sa fille et croit échapper à la surveillance des agents en contactant Nadia après avoir vu les images du bombardement du centre universitaire ou elle travaillait.

Toujours amoureux, il cède et la revoit sur place, contrevenant ainsi à toutes les règles de sécurité de son métier.

En conclusion, « Le bureau des légendes, saison 1, épisode 1 » commence doucement et pâlit de la comparaison avec ses homologues américains sur le plan du rythme et de l'action.

Le décor se met mollement en place et on a du mal à éprouver du charisme pour des acteurs comme Darroussin affublé d'une cravate ridicule ou Bonnet et sa bedaine apparente.

Mais j'ai décidé de laisser sa chance à cette série tant renommée dans nos contrées.