Black widow (Cate Shortland)

 



Rien ne semble arrêter le rouleau compresseur Marvel/Disney, pas même une pandémie mondiale, aussi les sorties des films de super héros se poursuivent en 2021, tel « Black widow » de Cate Shortland.

« Black widow » ou la Veuve noire en français, super héroïne sans super pouvoirs personnage que j'ai toujours trouvé faible, débute par un flash-back des années 90 dans lequel une famille d'espions ,russes doit quitter en urgence l'Ohio dans lequel étaient socalrisées les deux filles du couple : Natasha et Yelena.

Accueilli à Cuba par le général Dreykov (Ray Winstone), Alexei Shostakov (David Harbor) qui se présente comme Red Guardian, super soldat russe rival de Captain america, se déleste sans émotion de sa famille, sa femme Mélina (Rachel Weisz) étant blessée par balles tandis que ses deux filles sont réaffectées au sein de l'organisation.

Les années passent, devenue Black widow, agent du S.H.I.E.L.D américain mais surtout Avengers, Natasha (Scarlett Johnansson) recherchée par le gouvernement pour avoir violé les accords de Sokovie, reçoit de la part de sa sœur Yelena (Florence Pugh), dans sa planque une mallette contenant des agents chimiques permettant d'échapper à un programme de conditionnement chimique dirigé par Dreykov afin de créer une unité d'élite de tueuses, les Black widow.

Traquée par Taskmaster (Olga Kurylenko) un super criminel doté de réflexes photographique employé par Dreykov, Natasha s'en sort par ruse et retrouve sa sœur à Budapest. Après une confrontation musclée, elle se range à ses cotés.

Aidé par Rick Mason (O.T Fagenbele), qui leur fournit un vieil hélicoptère russe, le duo fait échapper Shostakov mal remercié de ses services par Dreykov qui l'a condamné à la prison à vie.

Shostakov les informe que Melina est encore en vie et poursuit son programme de conditionnement mental sur des cochons.

Retrouvée, leur ex-mère d'adoption feint l'émotion avant des livrer à son patron, Dreykov.

Mais il s'agit en réalité d'une ruse pour trouver la « chambre rouge », le QG secret aérien de Dreykov pour libérer les autres Veuves noires.

Submergée par les autres Veuves noires, Natascha parvient à les guérir en les aspergeant de gaz chimique.

Dans la confusion du combat, le QG se crashe et Taskmaster, sonné par l'impact est également soigné après avoir révélé son identité : Antonia la propre fille de Dreykov devenue son cobaye après un attentat l'ayant horriblement défiguré.

Tout semble rentrer dans l'ordre, Natacha étant blanchie des accusation gouvernementales.

Pour terminer quelques mois après, Yelena se recueille devant la tombe de sa sœur, disparue après le combat contre Thanos et est approchée par la Comtesse Valentina de Fontaine (Julia Louis-Dreyfus), qui lui livre le nom de sa prochaine cible : Hawkeye, qu'elle lui désigne comme son assassin.

En conclusion, malgré son succès insensé, « Black widow » est un film aussi long que prodigieusement ennuyeux, Catson nous livrant ici un scénario paresseux ressemblant à du sous « Jason Bourne » en combinaison moulante dans lequel le méchant est un affreux général russe voulant créer une super armée de filles sexy (!)

Aucun super héros ne vient relever le niveau, Red Guardian sorte de Captain america russe étant représenté par un personnage balourd et ridicule. Quant au seul ennemi crédible, Taskmasker, il est ici curieusement féminisé et sous employé dans les scènes de combat, notamment finale.

Gros film boursouflé de plus de 2h, « Black widow » se révèle une coquille vide dont les quelques scènes d'action, faiblardes par rapport à un « James Bond » ou à un « Jason Bourne » ne parviennent pas à masquer la criante vacuité.

Dur, dur de conjuguer quantité et qualité !

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