Les Eternels : tome 1: dessin intelligent (Nei Gaiman, John Romita Jr)

 



En 2007, Neil Gaiman et John Romita Jr décident de redonner vie aux mythiques Éternels crées pas Jack Kirby dans les années 70 et sortent le volume premier de « Les Éternels : tome 1 : dessin intelligent ».

Petit rappel, au sein du foisonnant univers Marvel, les Éternels sont des demi-dieux cosmiques de type humanoïde mais quasiment immortels.

Crées à partir d’humains génétiquement modifiés par leurs pères les Célestes d’authentiques divinités cosmiques à l’apparence de gigantesques robots, ils sont ennemis des Déviants qui représentent leurs alter ego monstrueux.

Le récit a pour héros Mark Curry médecin interne à Los Angeles, qui est sujet à d’incroyables rêves qui le mettent mal à l’aise.

Curry est un jour contacté par un étrange homme blond qui lui tient des propos délirants sur le fait qu’il appartiendrait en réalité à une race d’immortels destinés à protéger la terre.

Croyant avoir affaire à un illuminé, il se dérobe dans un premier temps mais l’homme en réalité l’éternel Ikaris le harcèle jusqu’à semer le doute en lui.

Mais Ikaris est kidnappé par deux hommes (en réalité des Déviants) qui le torturent atrocement et finissent par le tuer.

Dans le même temps, Circé elle aussi devenue mortelle, semble également  avoir oublié sa véritable identité et vit en organisant des soirées branchées.

Elle reçoit une belle offre pour organiser une soirée pour le compte du Vorozheika pays de l’ex bloc communiste dont le premier ministre est un certain Druig.

Étant tous deux oiseaux de nuit, Circé et Curry se rencontrent fortuitement et se plaisent instantanément.

Circé invite Curry à sa réception mais un groupe armé fait irruption et enlève les savants présents ce soir la dont l’éternelle Thena travaillant pour Stark Industries.

Druig en réalité un éternel télépathe maléfique est le responsable de cet enlèvement.

C’est alors que Curry retrouve sa véritable identité Makkari et ses veritables pouvoirs qui lui permettent de désarmer les assaillants en utilisant sa vitesse phénoménale.

A présent convaincu d’être un éternel, il cherche plus d’informations sur son passé en rencontrant Sprite, un  éternel vivant sous les traits d’un enfant de dix ans qui lui révèle qu’il a abusé par illusions les Éternels pour les rendre humains et effacer leurs souvenirs.

Appelé à la rescousse par son employée, Iron man délivre Thena et les savants de leur geôles.

Le premier volume s’achève sur la résurrection d’Ikaris qui s’allie à Thena pour empêcher les Déviants de réveiller le Céleste dormeur dont le réveil provoquera la fin du monde.

En conclusion, construit sur un scénario très tarabiscoté ou il ne se passe finalement pas grand chose, « Les Éternels : tome 1 : dessin intelligent » ne peut être considéré comme une grande œuvre de Marvel.

La raison relève pour moi de la nature même des personnages, les Éternels qui ne sont qu’une pale resucée cosmique de l’univers de la mythologie grecque.

On retrouve dans ce graphic novel, quelques unes des idées qu’avançait Neil Gaiman dans son roman « American gods » avec le fait que les super héros vivent tapis en nous prêt à être remis en activité si les circonstances l’exigent.

Seul point positif (majeur !) les dessins de John Romita Jr, très soignés et splendides au niveau des couleurs.

Commentaires