Iron man : le diable en bouteille (Bob Layton, David Michelinie, John Romita Jr)

 



Retour aux comic books avec « Iron man : le diable en bouteille » vieillerie de l’année 1979 de Bob Layton et David Michelinie au scénario et John Romita Jr au dessin.

Cet album regroupant huit épisodes montre l’invincible vengeur doré sous un jour plus vulnérable.

Après avoir collaboré avec son meilleur ennemi le Prince des Mers pour empêcher une un industriel appelée Roxxon oil de mettre la main sur une réserve de vibranium, Iron Man commence a subir diverses défaillances techniques qui rendent son armure par instants incontrôlable.

Même si Stark mène tous les tests appropriés, il ne détecte rien d’anormal.

Stressé le milliardaire doit en plus faire face à une OPA sur son entreprise convoitée par le S.H.I.E.L.D.

Pour compenser il boit beaucoup et a des relations erratiques avec sa petite amie Bethany Cabe.

Le couple fait néanmoins face à une redoutable association criminelle composée de Whiplash, Blizzard et Melter qui projetaient de dévaliser un casino à Atlantic City.

Après une lutte acharnée, Iron Man défait les trois super criminels de front tout en épargnant le public.

Puis survient le drame majeur du récit, invité à une manifestation de l’ONU, Iron Man assassine accidentellement l’ambassadeur de l’état de Carnélie qui était en passe de conclure un gros contrat avec Stark International.

Incapable de justifier ce dérèglement, Iron man échoie d’un sursis avec les autorités le temps de clarifier cette affaire et d’expertiser cette armure défaillante.

Privé de son armure, Stark met à profit ce sursis pour enquêter et remonte jusqu’à Justin Hammer, patron d’une entreprise d’armement désirant détruire son rival Stark International.

Équipant les criminels du monde entier en équipement, Hammer a mis au point  un système de dérèglement à distance de l’armure d’Iron man.

Le dénouement de cette affaire se déroule sur une gigantesque île mobile ou est capturé Stark.

Ayant pu revêtir son armure et détruire le dispositif la neutralisant, Iron man affronte une pléiade de super criminels à la solde de Hammer, dont Constrictor, le Porc Epic, le Scarabée et Aquarius en plus de la triplette d’Atlantic City.

Iron man parvient à se défaire de ces dangereux mercenaires mais ne peut empêcher Hammer de filer.

Même s'il a été blanchi dans l’affaire du meurtre, Stark est profondément affecté par un terrible sentiment de culpabilité qui le ronge.

Il se réfugie alors dans la boisson et devient un authentique alcoolique.

C’est le récit de ce combat intérieur que relate la dernière partie de l’album avec heureusement un message d’espoir grâce à l’aide attentive de Bethany.

En conclusion, « Iron man : le diable en bouteille » est a prendre pour ce qu’il est, un vestige du passé et un bon album de super héros avec des histoires assez basiques mais néanmoins plaisantes car rythmées.

Le plus séduisant pour moi dans ce recueil a été les dessins de John Romita Jr que je trouve incroyablement beaux et soignées comme dans la scène du casino.

Les ennemis d’Iron man tiennent ici la corde car même s'ils ne font pas le poids individuellement leur association leur permet de venir menacer le vengeur doré tels Blizzard et le Melter alliant leur glace et leur chaleur pour temporairement le paralyser.

Bien entendu les amateurs d’introspection apprécieront les premiers signes de faiblesses chez le trop parfait play boy Tony Stark et son combat intérieur contre la dépendance alcoolique.

Pour toutes ces raisons, « Iron man : le diable en bouteille » demeure tout à fait digne d’intérêt.

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