Jaws 4 : the revenge » (Joseph Sargent)

 



Cinéma d'horreur avec « Jaws 4 : the revenge » de Joseph Sargent.

Sorti en 1987, cet quatrième suite du chef d'oeuvre de Steven Spielberg montre Ellen Brody (Lorraine Gary) la veuve du shériff Martin (Roy Scheider) décédé d'une crise cardiaque, vivre un drame personnel lorsque l'un de ses fils, Sean (Mitchell Anderson) policier également à Amity est dévoré par un grand requin blanc qui semble-t-il avait placé (!) volontairement une épave pour bloquer le chenal afin de l'attirer.

Choquée, Ellen va pourtant rejoindre son second fils Michael (Lance Guest) un scientifique qui prépare un doctorat sur les coquillages aux Bahamas.

Contre toute attente, le requin blanc descend jusqu'aux eaux plus chaudes et sème la panique en attaquant les baigneurs.

Aidé par Jake (Mario Van Peebles) étudiant aux cotés de Michael parvient avec beaucoup d'audace à placer une sonde sur le ventre du requin afin de repérer ses mouvements d'approche, ce qui permet à Michael de lui échapper miraculeusement en se faufilant dans une épave de navire.

Ceci n’empêche pas Ellen d'aller le défier sur un accès de colère, ce qui oblige les deux amis à embarquer sur l'avion de Hoagie Newcombe (Michael Caine) afin de la retrouver pour lui prêter assistance.

Après un amerrissage périlleux aux cotés du voilier déjà endommagé d'Ellen, Hoagie disparaît avec son appareil sous une attaque du monstre mais s'en sort miraculeusement (!).

On ne sait pas trop comment, Jake place un appareil à impulsions électriques sur le requin avant d’être entrainé sous l'eau, puis Ellen réussit ensuite à éperonner la bête avec la proue du voilier ce qu il le fait exploser.

Autre miraculé, Jake pourtant à moitié dévoré, est récupéré et sauvé in extremis.

En conclusion, « Jaws 4 : the revenge » contient tous les ingrédients d'un pur nanard. Le scénario tout d'abord est complètement débile, laissant croire qu'un requin blanc en veut personnellement à la famille Brody et se montre capable de tendre des pièges (!).

Si les acteurs font ce qu'ils peuvent, (que fait Michael Caine dans cette galère ? Des factures urgentes à régler?), la réalisation est hallucinante de nullité.

En 1987 aucune avancée technologique majeure ne permet de rendre le requin plus réaliste et les attaques d'un automate rigide ne sont guère effrayantes. Mais le plus incroyable restent les invraisemblables retournements de situations, avec Caine puis Van Peebles rescapant des mâchoires du monstre, le dernier nommé trouvant encore la force de sourire à moitié dévoré (!).

Une fin bien pathétique pour une franchise qui aurait mérité mieux !

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