Hulk, tome 1, montée en puissance (Bruce Jones, Mike Deddato Jr, Leandro Fernandez)
Retour à l'univers des comics avec le volume 1 d'une collection Marvel Monster : « Hulk, tome 1, montée en puissance »,
On retrouve dans cette aventure des valeurs sures de l’univers Marvel : Bruce Jones au scénario avec les dessins de Mike Deddato Jr et Leandro Fernandez.
Accusé à tort du meurtre d’un petit garçon, Bruce Banner endosse une nouvelle fois son rôle d’éternel paria traqué de par le monde.
Pour arranger le tout sa femme Betty Ross, intoxiquée suite à une transfusion de sang radioactif est maintenue dans un état de coma par son père le Général Ross.
Terriblement déprimé, traqué par une mystérieuse organisation qui cherche à lu voler son sang, Banner vit comme un clandestin, un clochard errant de villes en villes.
Mais « Hulk, montée en puissance » débute à New York par le retour d’un des plus vieux ennemis du Géant Vert, Crusher Creel alias, l’Homme-Absorbant , qui malgré sa réclusion dans une cellule dotée de barreaux au plasma, parvient à prendre le contrôle d’esprits pour perpétrer des meurtres.
Creel désire contrôler l’esprit de Banner pour obliger Hulk à le délivrer de sa prison.
Redoutable même à distance, l’Homme-Absorbant sème la confusion à New York et parmi ses gardiens dont le professeur Zhan, le génial chercheur qui a mis au point les faisceaux de plasma le retenant prisonnier.
Banner subit l’attaque de Creel mais parvient à résister à l’emprise mentale de son ennemi, qui se rabat sur le corps d’une petite fille pour l’obliger à le suivre à la prison souterraine ou il est enfermée.
Celle ci située sous un cimetière, donne un cadre particulièrement morbide au retrouvailles entre les deux ennemis.
Banner libère Creel qui se déchaîne.
L’affrontement entre Hulk et l’Homme-Absorbant est alors inévitable.
Ce dernier absorbe les propriétés du cimetière et sa change en géant de pierre et métal pour affronter Hulk.
Mais Creel est assez astucieusement piégé alors qu’il cherche à projeter son esprit dans le corps décédé du professeur Zhan pour comprendre si la voie de sa sortie est libre.
Juste vengeance donc pour ce meurtrier même si on se doute bien que l’Homme Absorbant ne meurt jamais vraiment.
La deuxième partie du récit reprend le thème du complot contre Banner.
L’histoire, plutôt touffue et difficile à suivre met en scène Doc Samson et une triplette de personnages féminins dont la mystérieuse Sandra Verdugo, plus Nadia Blonsky (l’ex femme de l’Abomination) et enfin Betty Ross, échappée de son état comateux.
Tous luttent avec Banner pour l’aider à échapper à l’organisation secrète qui cherche à lui voler son sang pour fabriquer des super soldats aussi forts que Hulk.
Cette dernière lâche contre eux les Krills, minuscules créatures mi robots, mi animales chargées de mordre Hulk pour lui prélever une parcelle de son précieux sang.
Hulk aidé par Samson écarte le danger et se retourne contre la base secrète de l’organisation qu’il met à sac.
Le récit se termine sur un happy-end (sans doute provisoire), Banner retrouvant non pas Betty mais Nadia avec qui il a une récente liaison.
En conclusion mon sentiment sur « Hulk, tome 1, montée en puissance » est plutôt partagé.
La première partie avec l’Homme Absorbant est fantastique, avec la révélation d’un nouveau et effrayant pouvoir de Creel ainsi que d’une certaine intelligence tactique qu’on ne le lui connaissait pas jusqu’alors.
Les dessins de la paire Deddato Jr-Fernandez sont superbes, mélangeant puissance et noirceur dans un New York gothique enveloppé d’un froid polaire.
La deuxième partie ne m’a pas en revanche passionnée.
Intrigue trop complexe, thème rabattu du complot pseudo gouvernemental, et pas d’ennemis réellement à la hauteur de Hulk.
Un demi plaisir donc ce qui après tout n'est déjà pas si mal.
Commentaires
Enregistrer un commentaire