Le bureau des légendes, saison 1, épisode 6 (Eric Rochant)

 

 

Dans « Le bureau des légendes, saison 1, épisode 6 », Malotru (Mathieu Kassovitz) se rend dans un rendez-vous glauque dans un parking de l'aéroport d'Orly pour tenter d'obtenir des informations sur la détention de Cyclone.

Après un aller et retour en scooter, il récupère un nouveau portable qui lui indique une enchère de « scooter » sur Ebay pour récupérer Cyclone.

Mais la hiérarchie refuse de jouer à se jeu et s'appuyant sur les connaissances d'analyste de Gherbi (Atmen Kelif) parvient à isoler le commanditaire, « Pigalle », un général algérien à la retraite, atteint d'un cancer qui la joue solo sans l'appui de son gouvernement.

En parallèle, se sentant menacé, Malotru coupe les ponts avec Nadia (Zineb Triki) et va même jusqu'à la dénoncer comme agente du gouvernement syrien à sa hiérarchie.

Les faits semblent lui donner raison puisqu'il échappe à une filature serrée de deux agents russes, après avoir détecté un mouchard de type « GPS » dans la carte magnétique de son hôtel.

Mais incapable de comprendre ses agissements étranges, le médecin Laurène (Léa Drucker), qui l'accompagne, signale en retour un comportement paranoïaque potentiellement dangereux.

La pression s'accentue lorsque Nadim (Ziad Bakri) approche sa fille Prune (Alba Gaia Bellugi) dans un bar et lui pose des questions dérangeantes sur son alter ego Paul Lefebvre.

Inquiète, Prune suit les conseils de son père, prend un taxi et va se réfugier chez sa mère.

De son coté, Marina (Sara Giraudeau) fait appel à Simon (Amaury de Crayencourt) devenu son amant pour effrayer Jérôme Lebrun (Stéphane Debac) son rival à l'Institut de Physique du Globe afin de le faire renoncer à son voyage en Iran.

En conclusion, « Le bureau des légendes, saison 1, épisode 6 » remonte encore d'un cran le niveau d'intensité en proposant un jeu de traque particulièrement prenant dans les rues de Paris.

Le climat paranoïaque dans lequel évolue Malotru est pour le moins contagieux et entraine le spectateur dans une spirale grandissante d'angoisse.

Du coté stratégique, la recherche de Cyclone progresse enfin avec l'identification d'un potentiel commanditaire algérien faisant cavalier seul mais pour autant la DGSE n'est pas sortie d'affaires et met potentiellement en péril l'opération « Phénix » visant à éliminer un chef terroriste surnommé « Chacal » dans le désert saharien.

Cet épisode remarquable se veut comme une plongée vertigineuse dans le monde gris et sale des services secrets internationaux.