Le bureau des légendes, saison 1, épisode 4 (Eric Rochant)

 



Dans « Le bureau des légendes, saison 1, épisode 4 », lors d'une rencontre avec leurs homologues algériens, Dufflot (Jean-Pierre Darroussin) fait une allusion peu discrète à un « sous-marin » disparu dans les eaux algériennes afin de sonder leur réaction face à la disparition de Cyclone.

Dufflot provoque plutot un malaise et se fait rabrouer par Mag (Gilles Cohen) pour son manque de finesse. Malotru (Mathieu Kassovitz) prend alors le relai et invite Belkacem (Djemel Berek) à un club de strip-tease de Pigalle.

Dans un univers plus détendu, Malotru évoque un « scooter » égaré et laisse à penser qu'il serait prêt à payer pour le récupérer. Après une soirée détendue, les deux hommes se quittent en bons termes et un message apparaît ensuite sur un téléphone mis à disposition pour l'opération.

La relation entre Malotru et Nadia (Zineb Triki) est toujours difficile puisque Nadim (Zlad Bakri) s'invite à un de leurs diners pour questionner celui qui se fait passer pour un professeur.

Après le malaise de la venue de Nadim, Nadia commence à expliquer à son amant les vraies raisons de sa présence à Paris puis s’arrête afin de le protéger.

Convaincu de tenir un agent du renseignement, Nadim fait part de ses soupçons à Al-Khatib (Fares Helou) qui le rabroue sèchement en lui demandant des preuves.

Prudent, Malotru qui se sait espionné à son tour crée un « sas » en louant une chambre dans un hôtel de la Porte Dorée afin d'asseoir sa « légende » d'ex prof écrivant seul.

Cette mesure de sécurité lui ait d'un précieux recours lorsque les Syriens « visitent » cette chambre.

En conclusion, « Le bureau des légendes, saison 1, épisode 4 » continue de créer un jeu d'échecs intéressant dans lequel Malotru malgré son expérience, joue gros face à la menace de redoutables agents des services secrets syriens.

Sa relation amoureuse avec Nadia résistera-t-elle ?

Retrouver Cyclone, l'agent perdu à Alger sans heurter la sensibilité politique des relations complexes entre les deux pays, se montre tout aussi délicat.

Kassovitz se montre très à son aise dans cette ambiance grise et poisseuse comme un hiver parisien.

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