La vengeance dans la peau (Paul Greengrass)

 





Troisième volet de la saga de Jason Bourne adapté du personnage crée par Robert Ludlum, « La vengeance dans la peau » de Paul Greengrass sort en 2007.

Ici Bourne (Matt Damon) cherche à se venger de ses anciens patrons de la CIA après la mort de sa compagne Maria Kreutz.

Depuis Moscou, il rejoint Londres ou il cherche à entrer en contact avec Simon Ross, journaliste célèbre au Guardian pour qu'il publie des informations classifiées concernant le programme « Blackbriar » chargé de créer de parfaits tueurs...comme lui.

Obéissant à Ezra Kramer (Scott Glenn) le cynique directeur de la CIA, Noah Vosen (David Strathairn) son directeur adjoint, met tout en œuvre pour éliminer l'embarrassant ex-agent s'étant rebellé contre ses créateurs, mais si Simon périt dans la gare de Londres, Bourne surclasse tous les tueurs envoyés à ses trousses et utilisant les notes du journaliste localise finalement sa source Neil Daniels (Colin Stantton) un ancien chef de station de la CIA à Tanger.

A Tanger, il retrouve la trace de Nicky Parson (Julia Stiles) et la sauve des griffes d'un redoutable tueur Desh Bouksani (Joey Ansah) après un close-combat acharné dans la salle de bain d'un petit appartement.

Daniels assassiné par Desh, Nicky épouse la cause de Bourne et ensemble ils simulent leur mort pour gagner un temps précieux.

De retour à New-York, Bourne va directement aux bureaux de la CIA, repère le coffre dans lequel Vosen classe les dossiers « Blackbriar » et reçoit le soutien inattendu de Pam Landy (Joan Allen) opposées aux méthodes fascistes de ses patrons cyniques.

Se jouant des meilleurs agents à ses trousses après un vertigineux numéro de cascade en voiture, Bourne retrouve sous les indications de Pam, l'adresse du Dr Hirsch (Albert Finney) qui le renseigne un peu plus son ancienne identité et le processus l'ayant transformé en tueur.

Pisté, Bourne grimpe sur le toit de l'immeuble et se jette du toit après avoir été épargné in extremis par Paz (Edgar Ramirez), un tueur comme lui qu'il avait lui aussi épargné.

Alors que Nicky assiste à la mise en examen des patrons de la CIA après la divulgation publique du projet « Blackbriar », Bourne nage sous l'eau...

En conclusion, qu'attendre au juste d'un film « Jason Bourne » ? Le scénario aussi mince qu'une feuille de papier n'est qu'un alibi pour une succession ininterrompue de péripéties et de cascades toutes plus impressionnantes les unes que les autres.

Seul problème, à trop vouloir en faire, Greengrass confond vitesse et précipitation. Sa réalisation évoquant un Parkinsonien sous speed, donne l'impression d’être enfermé près de deux heures dans une machine à laver bloquée à pleine vitesse.

Aucun plan de plus d'une seconde, aucun temps mort, un Bourne immortel survivant à des accidents de voitures et de chutes qui auraient laissé tétraplégiques n'importe quel fils de Remy Julienne...et toute cette agitation frénétique pour quoi au final ?

Ben pas grand-chose, les gentils gagnent et les méchants perdent à la fin.


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