Wolverine-Punisher, 1 Révélation ( Tom Sniegoski, Christopher Golden, Pat Lee)

 



Intéressant crossover sur le papier entre deux grande figures du monde Marvel dans « Wolverine-Punisher, 1. Révélation ».

Illustré par Pat Lee sur un scénario de Tom Sniegoski et de Christopher Golden,  cette aventure propulse nos deux héros face au danger émanant de Révélation une jeune mutante Morlock dotée du pouvoir de répandre un virus mortel pour quiconque l’approche.

Son pouvoir incontrôlable ayant causé la mort de ses propres parents, Révélation a été jadis cryogénisée et mise sous la garde de robots programmés à l’arrêter si un jour elle venait à s’échapper de sa prison de glace.

Mais des fouilles archéologiques réalisées dans le métro de New York par Caley Blair, la petite amie de Wolverine, déclenchent le réveil de Révélation qui décide alors de remonter à la surface pour aller au ciel, causant de nombreuses victimes sur sa route notamment Caley que Wolverine ne parvient pas à sauver.

Meurtri et désireux d’agir, Wolverine reçoit alors l’aide inattendue du Punisher, investi après son suicide du pouvoir des anges pour se racheter de ses crimes terrestres.

Après quelques frictions entre ces deux fortes têtes, les deux anti-héros allient alors leurs forces pour à la fois arrêter l’épidémie déclenchée par Révélation et empêcher de féroces robots tueurs de l’éliminer.

Si leurs efforts permettent de vaincre les robots et d’arrêter Révélation, ils ne peuvent en revanche pas empêcher la mort de cette dernière.

Wolverine et Punisher qui ont pris en pitié la jeune fille dévorée par la culpabilité autour de la mort de ses parents, voient alors l’intervention des anges surveillant les actes du Punisher qui l’emmènent avec eux au ciel.

Malgré son menu alléchant, « Wolverine, Punisher, 1. Révélation » est loin d’atteindre toutes ses promesses et laisse véritablement le lecteur sur sa faim.

Le graphisme de Pat Lee trop élégant et glacé avec une dominance de teints bleutés ou verts, paraît impropre à des personnages aussi virils et violents que Wolverine et que le Punisher.

La grande nouveauté de cette histoire est l’évolution du Punisher, qui accède via ses nouveaux pouvoirs à un statut de super héros usant d’armes d’origine mystique ou d’étonnantes facultés de psychométrie ou de cicatrisation comparables à celle de Wolverine.

En quête de rédemption, le Punisher si il gagne en puissance, perd donc le coté tueur implacable et mauvais garçon qui faisait finalement pratiquement son plus grand attrait.

Wolverine en revanche est égal à lui même, féroce, courageux, teigneux et doté d’une certaine forme de morale mais ceci ne parvient pas à sauver tout à fait ce thriller religioso-technologique apocalyptique qui peine finalement à convaincre.

Commentaires