Fantastic Four, l'intégrale 1965 (Stan Lee, Jack Kirby)
Peu d’évolution en 1965 dans « Fantastic Four, l’intégrale 1965 » car le tandem Stan Lee-Jack Kirby dirige toujours d’une main sure la direction des aventures du quatuor de super héros le plus célèbre des Etats Unis.
Après avoir été montés les uns contre les autres par un milliardaire avide de pouvoir du nom de Gregory Gideon, les FF rencontrent pour la première fois l’Homme-Dragon, colossale créature contrôlée par les potions de l’alchimiste Diablo.
L’aventure glisse vers un remake de King-Kong quand le monstre enlève Jane Storm qui parvient à l’amadouer au grand dam de son créateur et maître qui voulait le dresser contre les FF.
Les FF affrontent ensuite dans une longue aventure les Terrifics une équipe composée de super criminels sensés être aussi puissante qu’eux.
Les Terrifics sont composés de l’Homme-Sable capable de se changer en pierre ou en sable, le Piégeur et ses ridicules armes à glu, Médusa à la chevelure vivante, et de leur chef le Sorcier et son contrôle de la gravité, qui a bien du mal à discipliner ses troupes.
En réalité cette équipe aura bien du mal à faire le poids car individuellement les Terrifics sont tous plus faibles que les Fantastiques.
Le récit bascule alors dans le glamour et le fleur bleue avec les fiançailles puis l’annonce du mariage de Red Richards et Jane Storm.
Avant cela, les FF attaquent la planète des Skrulls pour exiger qu’on leur livre le meurtrier des parents de Jane ce qui donne lieu à une belle aventure cosmique.
Mais le choc d’une explosion après un combat face aux Terrifics prive subitement les FF de leurs pouvoirs et devenus très vulnérables, ils ne doivent leur salut qu’à l’intervention de Daredevil qui les aide à échapper à un Fatalis plus revanchard que jamais.
Mais malgré tout son courage, l’homme sans peur n’est pas assez puissant pour vaincre un ennemi comme Fatalis et après que Richards ait trouvé un moyen de leur restituer leurs pouvoirs, une lutte terrible s’engage.
On assiste alors à l’un des points culminant de la série à mon sens, avec un Ben Grimm acceptant de redevenir la Chose et vainquant Fatalis à lui tout seul après un combat épique mettant en scène le courage et le force pure contre arsenal technologique meurtrier.
Mais meurtri physiquement et mentalement de son combat, la Chose écœurée, quitte les FF et tombe dans les mains des Terrifics qui parviennent à la contrôler pour attaquer ses propres coéquipiers.
Après avoir frôlé la catastrophe et la mort, les FF sauvent la mise après que Richards soit parvenu à libérer la Chose du contrôle mental du Sorcier.
On assiste ensuite au mariage tant attendu de Richards et Storm, même si un Fatalis surmotivé trouve un moyen de lâcher tous les super criminels contre les FF pour gâcher la cérémonie.
Heureusement les super héros invités et même le puissant Gardien parviennent à endiguer le terrible assaut, non sans quelques joutes épiques.
Après ce pic d’activité, les FF croisent pour la première fois les Inhumains, autre race de super héros mystérieuse et secrète qui deviendra célèbre.
A la recherche de l’inhumaine Médusa pour la ramener chez elle après sa fugue, le terrible Gorgone aux coups de pieds générateurs de séismes manque de les vaincre à lui tout seul tandis que l’Homme Dragon refait une apparition dans une aventure aussi intense que fouillie.
L’intégrale s’arrête sur l’arrivée supposée de Flèche Noire, le terrible monarque muet des Inhumains dont le puissance n’a en réalité que peu d’équivalent dans le monde Marvel.
On passera très vite sur le dernier épisode sans intérêt mettant brièvement aux prises Spider-Man et les FF.
« Fantastic Four, l’intégrale 1965 » est un volet de très bonne qualité.
Même si la tentative de lancer les Terrifics est un semi échec, on reconnaîtra que les Fantastiques enchaînent leurs aventures à un rythme plus que soutenu.
Deux grands moments sont pour moi dans cette intégrale, tout d’abord l’heroisme et la douleur de la Chose qui sacrifie sa paix intérieure et son confort personnel pour mettre à mal à lui tout seul le pire ennemi de ses amis, puis le grand crossover du mariage de Richards et Storm mettant aux prises les X-men, les Vengeurs avec une bonne partie du gratin des super criminels du monde Marvel.
Pour le reste les aventures avec l’Homme Dragon, les Inhumains ou Daredevil bien que d’un calibre moindre, tiennent solidement la route.
Les FF montent donc graduellement en puissance en ce milieu des années 60.
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