Les 4 Fantastiques et le Surfer d'argent (Tim Story)

 



L’univers des comics toujours à l’honneur avec « Les 4 Fantastiques et le Surfer d’argent » de Tim Story, sorti sur les écrans en 2007.

Le premier opus du même réalisateur consacré à ces même FF, sorti deux ans plus tôt m’avait laissé un grand goût de déception.

Mais cette fois ci, Tim Story ayant eu l’idée habile d’adjoindre le Surfer d’argent pour doper les intrigues moribondes des quatre new-yorkais, je me devais donc de jeter un œil sur ce film mettant en scène mon super héros favori avec les X-men.

L’histoire commence de la manière la plus banale qui soit avec la préparation du mariage entre Red Richards (Ioan Gruffud) et Susan Storm (Jessica Alba).

Tout semble donc se passer pour le mieux avec les continuelles chamailleries entre le massif Ben Grimm (Michael Chiklis) et Johnny Storm (Chris Evans) la bouillante Torche Humaine.

Mais d’étranges phénomènes physiques à l’échelle planétaire viennent troubler Richards qui est contacté par l’armée américaine pour mettre ses prodigieuses capacités scientifiques au service de son pays.

Mais rapidement ces phénomènes s’incarnent en la personne d’une mystérieuse créature à la peau argentée, chevauchant un surf et disposant de pouvoirs surnaturels.

Ce Surfer d’argent (Doug Jones)  perturbe la cérémonie de mariage de Richards et Storm et la Torche Humaine manque de se faire tuer en essayant de le suivre dans une folle course à des vitesses supersoniques.

Richards analyse les données, le témoignage de la Torche et découvre que son ennemi héréditaire Victor von Fatalis (Julian Mc Mahon) a lui aussi essayer d’approcher le Surfer afin d’utiliser ses fantastiques pouvoirs à son profit.

Fatalis révèle que le Surfer lui a dit que la Terre était condamnée à disparaître car menacée par une mystérieuse force destructrice.

Sous la pression du gouvernement américain, Fatalis et Richards collaborent pour arracher le Surfer à son surf, source de son terrible pouvoir cosmique.

Les deux hommes parviennent à leurs fins, capturent le Surfer et le retiennent dans une base secrète.

A cette occasion, le Surfer communique avec Susan Storm et lui révèle son vrai nom (Norrin Radd) ainsi que la nature de la menace qu’ils encourent : être dévorés par son maître, Galactus, demi dieu cosmique qui se nourrit de mondes habités pour survivre.

Le Surfer explique avoir accepté de le guider et de le servir en échange de la préservation de sa propre planète ou il a laissé sa bien aimée.

Mais inexorablement attiré par le pouvoir que représente le surf, Fatalis le dérobe et le chevauche, acquièrant les pouvoirs d'un quasi-dieu.

Le Surfer prend fait et cause pour les Terriens, et s’allie aux FF pour récupérer le surf.

Tous se lancent à la poursuite de Fatalis dans le Fantasticar, sorte de d’aéronef futuriste mis au point par le génie scientifique de Richards.

Pour avoir une chance, les FF donnent tous leurs pouvoirs à Johnny qui affronte Fatalis et profitant de son inexpérience, le bat, rendant le surf à son propriétaire.

Le Surfer d’argent récupère son bien à l’arrivée de Galactus, se rebelle contre son maître et provoque leur auto destruction mutuelle.

En conclusion, « Les 4 Fantastiques et le Surfer d’argent » fut comme beaucoup de comics éreinté par les critiques lui reprochant l’indigence de son scénario et le piètre niveau de ses acteurs.

Je ne serai pas aussi sévère même si certaines choses ne m’ont pas séduit.

Mes reproches sont les mêmes que ceux concernant le premier volet, le manque d ‘épaisseur de certains personnages, un Fatalis peu charismatique et peu inquiétant alors qu’il est une sorte de Dark Vador de l’univers Marvel et le couple Richards/Storm particulièrement plat.

En revanche, le Surfer est une superbe réussite visuelle et ses fantastiques pouvoirs cosmiques ainsi que sa bonne nature profonde sont remarquablement mis en valeur.

Les effets spéciaux fonctionnent donc à merveille, même si on aurait aimé une confrontation plus poussée entre le Surfer et les FF.

J’ai en revanche été agacé de voir que le film montrait que l’origine des pouvoirs du Surfer résidait dans son surf, cette simplification étant pour moi un peu trop facile.

Le premier film sur les Fantastiques était particulièrement médiocre, celui avec le Surfer d’argent est donc nettement meilleur, bien que le potentiel d’un personnage aussi riche soit encore complètement sous exploité.

Ainsi aurais je quelque indulgence avec ce film laissant l'espoir de peut être enfin voir un jour un film complet consacré à l’un des personnages les plus fascinants du monde Marvel !

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