Spider-man, l'intégrale 1970 (Stan Lee, Johns Romita Sr, John Buscema)

 



Les aventures du Tisseur toujours avec « Spider-man, l’intégrale 1970 ».

A l’aube de cette nouvelle décennie, équipe inchangée ou presque chez Marvel avec toujours Stan Lee au scénario et une alternance John Buscema-John Romita Sr, ce dernier étant largement prédominant durant cette année la.

L’année 1970 n’est pas un grand cru pour Peter Parker, il affronte des vilains de troisième zone comme le caméléon ou le ridicule kangourou, criminel australien capable de faire des bonds prodigieux à force d’avoir observé des marsupiaux dans son pays, on croit rêver !

Electro par contre est déjà un ennemi nettement plus inquiétant, avec son terrible pouvoir de contrôle de l’électricité.

Comme à court d’inspiration, le tandem Lee-Romita exhume cette bonne vieille valeur sure du Caïd, qui doit faire face à un mystérieux concurrent pour le contrôle de la pègre, le Conspirateur ennemi également assez poussif avec ses gadgets copiés à la hâte sur James Bond.

Ces épisodes sont néanmoins l’occasion de découvrir la famille du Caïd, sa femme Vanessa et son fils, et par conséquent de l’humaniser quelque peu.

Le court interlude avec la Veuve Noire frôle l’indigence et alors que Peter Parker a de plus en plus de mal à dissimuler sa double identité à ses proches notamment Tante May, Gwen et le capitaine Stacy, le Docteur Octopus autre personnage suremployé à l’époque refait surface.

Même emprisonné et séparé de ses puissants tentacules métalliques, Octopus parvient à les contrôler à distance, à s’évader et à prendre en otage le personnel d’un avion en exigeant une rançon.

Spider Man réagit et le combat contre Octopus est sans doute l’un des plus intense qu’il ait jamais livré, tant le Mad Doctor lui donne du fil à retorde.

Après ce haut fait d’arme, on assiste à un drame, la mort du Capitaine Stacy, père de Gwen tué pendant le combat contre Octopus puis à la montée en puissance d’un front anti Spider Man dirigé par un Sam Bullit, un homme politique de tendance droite réactionnaire.

Prêt à tout pour arriver à ses fins, Bullit moleste Parker et enlève Gwen pour attirer Spider Man.

« Spider-man, l’intégrale 1970 » ne me laissera pas un souvenir très vivace.

Les dessins de Romita et surtout de Buscema sont toujours d’excellentes qualité avec un héros gouailleur évoluant dans les gratte ciels new-yorkais, mais Spider Man manque pour moi de renouvellement dans ses challengers charismatiques.

Le seul intérêt de cette intégrale reste les errements personnel de Parker, dévoré par son secret trop lourd à porter et par un terrible sentiment de culpabilité envers Gwen, qui accuse Spider Man de la mort de son père qui au passage avait découvert le secret de Parker.

Malgré cela cette intégrale conserve pour moi un fort goût de réchauffé.

Commentaires