The Punisher (Mark Goldblatt)

 



Dans un registre similaire à « Blade » à une époque toutefois encore plus ancienne on pourrait parler de « The Punisher » de Mark Goldblatt, sorti en 1989.

Le Punisher , crée par Gerry Conway dans les années 70 est un antihéros à la personnalité ambiguë utilisant des méthodes aussi violentes qu’expéditives qui feraient passer l’inspecteur Harry pour un doux militant pacifiste.

Le film de Goldblatt bien antérieur à celui de Hensleigh, narre une classique histoire de guerre des gangs entre maffieux italo américains soumis à une dure concurrence émanant de yakusa japonais dirigés par une femme (Kim Miyori) aussi cruelle que raffinée.

Pour soumettre les gangsters italiens, les yakusa n’hésitent pas à enlever les fils de leurs  patrons dont celui du chef incontesté Gianni Franco (Jeroen Krabbé).

Entre ces deux clans se trouve un tueur solitaire appelé le Punisher (Dolph Lundgren) qui rend une justice expéditive et exécute froidement les criminels.

On apprend que le Punisher est en réalité un ancien policier appelé Franck Castle, dont la famille a été massacrée par la maffia, ce qui a profondément altéré son psychisme et l’a amené à partir en ce qu’il considère comme une croisade religieuse contre le crime.

Pour arriver à ses fins, le Punisher bien que non doté de super pouvoirs, dispose d’un arsenal d’armes diverses comme un fusil mitrailleur, des grenades, pistolets et autres poignards.

Excellent combattant, expert en corps à corps, il est réputé pour la cruauté de ses méthodes puisqu’il n’hésite pas à torturer ou à tuer ceux qu’il estime devoir punir.

En faisant pression sur les amis de Castle dont l’inspecteur Jake Berkowitz (Louis Gossett Jr ) ainsi qu’en titillant sa corde sensible concernant les enfants, Franco parvient à forcer le Punisher à intervenir pour délivrer son fils.

La fin du film culmine donc dans la prise d’assaut d’un building tenu par les yakusa, ce qui occasionnera de multiples combats estampillés « karaté ».

En conclusion, « The Punisher » peut être considéré comme un honnête film d’action de série B comme il en foisonnait dans les années 80.

L’histoire est on ne peut plus pauvre, l’impassible bodybuildé Dolph Lundgren teint pour l’occasion en brun impose sa colossale carrure en digne sous produit de Steven Seagal mais le film recèle des scènes d’actions particulièrement efficaces avec une violence non dénuée de vice plutôt fidèle à l’esprit sans concession du personnage de la bande dessinée.

A l’arrivée donc peut être l’un des rares films à peu près regardables de Dolph Lundgren l’ex star des films d’actions des années 80, dont les productions ont longtemps été tristement abonnées aux sorties directement en vidéo clubs.

Dans le registre navet absolu, je serai assez curieux de voir « Les Maîtres de l’Univers » avec ce même bon vieux Dolph.

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