Silver surfer n°59 (Ron Marz, Tom Railey)

 



Le génial Ron Marz (scénario) toujours aux commandes avec et Tom Railey aux dessins pour « Silver surfer n°59 » de 1991.

On retrouve cette fois les héros de la Terre en pleine crise après que Nebula, la fille de Thanos lui ait dérobé le gant de l’infini.

Par la force des choses, Thanos passe donc d’ennemi de l’Univers numéro 1 à allié de fortune pour combattre sa fille, ce que ne peut accepter le Surfer d’argent.

Une violente lutte débute alors entre les deux ennemis héréditaires avant que plusieurs gros bras comme Hulk, Thor, Drax, Firelord et meme le Docteur Fatalis ne s’interposent.

Ce dernier intervient pour sortir de l’impasse et propose à Strange de téléporter les deux adversaires dans une autre dimension pour régler leur différend dans un duel.

Après quelques hésitations le Sorcier s’exécute laissant leurs corps physique sur place tandis que leurs esprits s’affrontent.

A leur grande surprise, les deux adversaires se retrouvent habillés en chevaliers pour un duel moyenâgeux.

Usant de chevaux, lance et épées plutôt que de leurs pouvoirs habituels, Thanos et le Surfer se livrent une bataille acharnée.

Le Surfer prend finalement le dessus mais bloque lorsque Thanos lui demande de le tuer.

Cette noblesse d’âme lui coute cependant cher puisque Thanos profite qu’il lui tourne le dos pour une attaque en traitre.

Mis à terre et menacé par une dague, le Surfer se rend et finit par accepter que Thanos fasse équipe avec les autres héros pour combattre Nebula.

En conclusion, « Silver surfer n°59 » est un grand moment de comic-book dans lequel les deux plus excitants opposants du monde Marvel se livrent une guerre sans merci ou chacun d’entre eux vide son sac.

Chacun d’entre eux reste fidèle à sa ligne de conduite, le Surfer victorieux ne pouvant tuer se laissant finalement duper par un ennemi sans foi ni loi, apparaissant pourtant un bref instant comme désireux de mourir pour rejoindre sa maitresse adorée, la Mort.

Du grand art donc dans cette confrontation « larger than life » à forte connotation médiévale avec un Railey à la hauteur de l’enjeu, sans le sublimer toutefois.

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