The mighty Thor, volume 1, numero 409 (Tom de Falco, Ron Frenz, Mike Magnola)

 

En 1989 Tom de Falco (scénario) et Ron Frenz (dessins) continuent avec « The mighty Thor, volume 1, numéro 409 ».

Un super méchant chassant l’autre, Fatalis échafaude ainsi un plan machiavélique pour retrouver la gouvernance de son royaume de Latvérie.

La première étape de son plan est d’attirer Thor sur les lieux d’un braquage ou deux petits criminels usant de ses armes high tech sont aisément capturés.

Puis, Fatalis change de régime et envoie un robot invulnérable pour épauler les complices des bandits.

Surclassée, la police fait appel à Thor qui arrive sur place avec son allié Hercule, l’encombrant fils de l’Olympe partageant le secret de sa double identité sous les traits de l’architecte Eric Masterson.

Plus que son immense puissance physique qui le rend capable de résister à l’impact du marteau de Thor ou des poings d’Hercule, le robot dispose d’un rayon téléporteur capable d’envoyer temporairement ses ennemis dans le passé.

Fatalis intervient en personne pour superviser la tache de son robot et manipule Thor pour que son robot capture par téléportation son marteau, atteignant ainsi son but initial.

Redevenu Masterson, Thor n’a plus d’autre choix que de se rendre en Latvérie récupérer son bien !

La star Mike Magnola prète ensuite son trait particulier pour narrer un combat sous terrain entre Thor et Uroc, monstre animé fait du même métal que son divin marteau.

Malgré l’étendue de ses pouvoirs, Thor s’avère bien embarrassé pour vaincre un ennemi invulnérable et doit user de ruser pour faire chuter Uroc dans un gouffre.

En conclusion, « The mighty Thor, volume 1, numéro 409 » est une très plaisante aventure au scénario un peu plus complexe et travaillé que d’habitude.

Fatalis est un adversaire charismatique, Hercule une « sidekick » de luxe et le trait de plume de Frenz un vrai régal.

Même il est sympathique de voir Magnola dessiner Thor dans une aventure bonus, son style plus étriqué n’en en réalité pas comparable.

Une très bonne dynamique créative donc pour cette fin d’années 80 !