The marriage of heaven and hell, part 1 (Virgin steel)

 



En 1994, Virgin steel décide de changer de braquet et de sortir des doubles albums très ambitieux comme cet hommage à l’œuvre du poète anglais William Blake.

Scindé en deux « The marriage of heaven and hell, part 1 » sort sa première partie en 1994 avec une belle pochette néoclassique.

Rob de Martino est parti laissant la basse au guitariste Edward Pursino.

Comme l’indique le tonitruant « I will come for you » ceci n’entache en rien la puissance épique et l’immense pouvoir mélodique du groupe.

Après une introduction aussi étincelante surgit « Weeping of the spirits » ultradominateur avec ses riffs tranchants, ses refrains en acier assénés à coups de maillets par un Defeis impérial.

L’état de grâce continue avec « Blood and gasoline » fantastique hymne aux grosses mécaniques et à la liberté.

Moins divinement génial, « Self crucifixion » passe néanmoins tout en force.

Virgin steel ralentit ensuite la cadence pour insinuer un rampant et ténébreux « Last supper » du meilleur effet.

Un instrumental « Warrior’s lament » pour respirer un peu et on relance la machine de guerre avec « Trail of tears » morceau assez original jouant sur les variations de rythmes.

Le ton se durcit ave « Raven » titre heavy pur et dur qui frappe au cœur sans aucune pitié puis on sacrifie à l’exercice de la ballade acoustique sur « Forever I will roam » pas très heureuse qui marque la première faute de gout du disque.

Le groupe persévère après un court/nerveux « I will wake up screaming » enchaine « House of dust » nouvelle ballade sympathique mais trop convenue.

On retrouve Virgin steel plus à son aise dans un registre heavy qui claque sur « Blood of the saints » : voix impériale de Defeis, riffs terrible de Pursino composent le mélange de la réussite.

La déferlante continue avec « Life among the ruins » puis s’apaise sur le dernier instrumental « Life among the ruins » dont les claviers pesants nuisent à l’impact.

En conclusion, « The marriage of heaven and hell, part 1 » confirme la montée en puissance impressionnante d’un groupe qui n’a de cesse de progresser.

Très varié, ce disque propose un heavy pur et dur d’une grande violence tempéré par la présence de claviers, d’instrumentaux et de ballades pas toujours du meilleur gout.

Véritable claque musicale par son refus de dévier d’un chouia par rapport à un heavy de tradition, « The mariage of heaven and hell, part 1 » montre que Virgin steel n’a pas grande chose à envier à son modèle Manowar  et fait partie des ténors du genre.

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