Vikings, saison 2, épisode 7 (Michael Hirst)

 



Dans « Vikings, saison 2, épisode 7 », Horik (Donal Logue) semble jouer un jeu étrange, laissant à Borg (Thorbjorn Harr) détenu en prison dans l'attente d'une horrible exécution l'espoir d'une évasion.

En effet, Borg manœuvre pour fissurer son alliance avec Ragnar (Travis Fimmel) en insinuant qu'il voudra le tuer pour devenir roi à sa place.

Il semble trouver un allié en la présence de Floki (Gustaf Skarsgard), le fantasque charpentier ayant pris ses distances avec son seigneur qu'il estime trop imbu de lui-meme, jusqu'à se marier avec Helga (Maud Hirst), enceinte sous la bénédiction directe d'Horik.

En Angleterre, Ecbert (Linus Roache) consolide son alliance avec le roi Aelle (Ivan Kaye) en mariant son fils avec sa fille. Il attend de leur alliance militaire et diplomatique un rempart contre les Vikings et un appui face à ses voisins, représentant autant de royaumes à conquérir.

A Kattegat, un mystérieux messager fait savoir à Ragnar qu'un comte inconnu nommé Ingstadt chercherait à s'allier à lui pour partir à l'assaut de l'Angleterre.

Intrigué, Ragnar se rend à un rendez-vous dans une foret pour y trouver Lagertha (Katheryn Winnick) devenue comtesse après avoir liquidé son encombrant mari.

Étrangement, Aslaug (Alyssa Sutherland) accepte avec bienveillance le retour de la première épouse guerrière.

Enfin le piège se referme sur Borg, qui croyant à une évasion des mains de Floki, se retrouve trainé sur la place du village pour y être écorché vif selon le supplice de « l'aigle de feu » qu'il endure avec le flegme d'un guerrier.

En conclusion, « Vikings, saison 2, épisode 7 » produit une intrigue intéressante et riche, laissant à penser qu'Horik laisserait tomber Ragnar pour se débarrasser de lui avant de basculer dans l'horreur pure.

La scène du châtiment final, insoutenable, m'a tellement rebuté, que je me pose à présent très sérieusement la question d'aller plus loin dans une série pratiquant autant de cruauté et de violence, les scènes de sexe étant en comparaison d'une pudibonderie frisant le ridicule.

Ah cette hypocrisie anglo-saxonne !

Commentaires