Cry Macho (Clint Eastwood)

 



En 2021, Clint Eastwood sort « Cry macho » qu'il réalise et interprète à plus de 91 ans...

Dans cette adaptation d'un roman des 1975 signée Richard Nash, Mike Milo (Clint Eastwood) est une ancienne star du rodéo reconverti en cow-boy après une carrière a été brisée par un accident.

Son patron et ami Howard Polk (Dwight Yoakam) finit par le licencier et lui ordonne d'aller chercher son fils Rafael (Eduardo Minett) au Mexique.

Milo qui a une dette moral et financière auprès de Polk accepte à contre-coeur et traverse la frontière pour se rendre à Mexico.

Il rencontre d'abord Leta (Fernanda Urrejola) la mère de Rafael, une femme aussi riche que libérée sexuellement qui le congédie brutalement en tentant de le décourager au motif que Rafael est un garçon des rues.

Persévérant, le vieil homme retrouve l'adolescent de 13 ans qui s'exerce dans des combats de coqs avec « macho » son animal fétiche.

Il parvient à le convaincre de le joindre en lui promettant une vie meilleure mais Leta charge ensuite Aurélio (Horacio Garcia Rojas) un de ses hommes de main de l’empêcher d'emmener son fils aux USA.

Commence alors un road-movie mexicain particulièrement plaisant dans lequel Milo tente d'apprivoiser un ado meurtri par une enfance cabossée et violente.

Après avoir échappé une première fois aux griffes d'Aurélio, ils renoncent à traverser la frontière trop bien gardée et en panne de voiture échouent dans un village mexicain.

Là, Marta (Nathalia Traven) une aubergiste les prend en sympathie et leur offre le couvert. Milo met ensuite ses talents à disposition des habitants : soignant les animaux et éduquant les chevaux sauvages. Il apprend également à Rafael à monter à cheval et à prendre l'assurance qu'il lui fait défaut.

Mieux, une douce romance se noue avec Mara, veuve comme lui.

Mais l'arrivée des policiers pousse le duo à fuir, de nouveau. Aurélio est de nouveau mis en déroute par une attaque de « Macho » qui détourner son attention pour permettre à Milo de lui prendre son arme.

A la frontière, il remet comme prévu Rafael à son père, qui a pourtant avoué avoir voulu récupérer son fils pour des motifs également financiers.

Après récupéré « Macho » en cadeau, Milo rebrousse ensuite chemin pour retrouver Mara...

En conclusion, abordant des thèmes voisins à « Grand Torino » voir « La Mule », « Cry macho » offre une belle virée « western » dans un Mexique très « roots ».

Eastwood poursuit son œuvre de transmission auprès de la jeune génération et délivre des messages simples, mais emplis de sagesse.

A son age, il a certes la silhouette voutée et le voir séduire des femmes pouvant être ses filles choque encore...mais à vrai dire on s'en moque, l'atmosphère du film et le charisme de la star suffisent pour emporter le spectateur amateur de belles histoires qui se terminent bien.

Encore bravo Mr Eastwood pour ce « feel good movie » emplie de finesse et de beauté !

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