Fous d'Irène (Peter Farelly, Bobby Farelly)

 



Toujours dans le registre léger avec « Fous d’Irène » de Peter et Bobby Farelly.

Grands spécialistes de la comédie trash mais souvent drôle (« Dumb and dumber » , « Mary à tout prix ») , les deux frangins récidivent en 2000 en retravaillant avec leur acteur fétiche Jim Carrey.

L’histoire simplissime raconte la vie de Charlie Baileygates (Jim Carey), policier motard d’une petite ville américaine.

Trop faible et manquant d’autorité, Charlie se fait à peu prêt marcher sur les pieds par tout le monde, de son voisin dont le chien défèque sur sa pelouse, jusqu’à une petite fille qui refuse de l’écouter en passant par sa propre femme Layla (Taylor Howard), qui le quitte subitement avec un nain noir professeur en neurosciences (Shonte Cox), après lui avoir donné trois enfants noirs surdoués comme leur père.

Décidément bonne poire, Charlie élève malgré tout ses trois charmants bambins, Jamaal, Lee Harvey et Shonte même lorsqu’il atteignent tous très vite plus d’un quintal chacun.

Un jour pourtant le gentil Charlie se découvre une double personnalité et devenant Hank Evans devient subitement beaucoup plus méchant et sur de lui.

Ceci donne alors lieu à d'hilarantes scènes de vengeances.

Soigné pour troubles schizophréniques, Charlie reçoit un jour l’ordre d’escorter une jeune femme du nom d’Irène Waters (Renée Zellweger alias Bridget Jones en mince !) pour la ramener dans un autre état ou elle est recherché pour infraction au code de la route.

Mais il ne sait pas qu’Irène est en réalité attendu par le FBI pour recueillir des informations contre son mari mafioso.

Disons le tout de go, l’intrigue aussi mince qu’un sandwich soudanais et tout le film repose sur les délires physiques d’un Jim Carrey plus plastique que jamais jouant à fond sur sa double personnalité tour à tour gentil benêt ou méchant pervers pour séduire la belle Irène pourchassée par la mafia.

Les prouesses de l’acteur culminent dans une scène ou il se casse la figure lui même, le reste oscillant entre le bien graveleux (dialogue avec un énorme gode) et le carrément n’importe quoi (abattage raté d’une vache, bagarre avec un nain adepte du nunchaku).

En conclusion, même si elle n’atteint pas la folie d’un « Dumb and dumber » ou la qualité d’un « Mary à tout prix » , « Fous d’Irène » est une bonne comédie reposant sur l’incroyable talent comique d’un seul acteur qu’on aimera ou qu’on détestera mais dont appréciera le caractère unique de véritable as du burlesque.

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