Les bronzés fot du ski (Patrice Leconte)
Un an seulement après leur premier succès, Patrice Leconte et la troupe du Splendid récidivent en 1979 avec « Les bronzés font du ski » .
Ce nouvel épisode est la suite logique des aventures des personnages présentés dans le premier volet mais transposée dans le cadre des sports d’hiver sans l’aspect club de vacances organisées.
On retrouve donc Bernard (Gérard Jugnot) et Nathalie (Josiane Balasko) réconciliés, cette dernière ayant un rôle plus effacé que dans le premier volet, son mari surenchérissant en revanche dans le coté bête et méchant du petit beauf en vacance à qui tout doit être du.
Le médecin Jérôme (Christian Clavier) s’est marié avec Gigi (Marie-Anne Chazel) qui tient une crêperie prêt des pistes de ski.
Mais leur couple traverse beaucoup de turbulences et Gigi supporte mal cette vie de restauration.
De la première équipée, on retrouve un Popeye (Thierry Lhermitte) affaibli vivant sous la domination de sa femme et de son amant propriétaire d’un magasin de ski ou il travaille comme vendeur, un Jean-Claude Dusse (Michel Blanc) se surpassant encore dans la solitude et le ridicule et une Christiane (Dominique Lavanant) ayant jeté son dévolu sur Marius (Maurice Chevit) un sexagénaire marié fabricant de perruques pour stars.
Les gags se succèdent à un rythme d’enfer et emmènent la troupe dans une excursion sur un glacier qui se terminera en catastrophe.
Complètement perdus dans la montagne par un Popeye comme d’habitude en dessous de tout, blessés , épuisés moralement et physiquement, nos héros seront sauvés in extremis par des montagnards rugueux qui leur feront manger et boire des mets innommables.
En conclusion, « Les bronzés font du ski » réussit le tour de force de surpasser largement le pourtant déjà très bon premier volet.
Avec une musique entrainante de Pierre « coron » Bachelet, un humour toujours aussi acéré, des acteurs au sommet de leur art, aucun temps mort, aucune fausse note ne viennent altérer le rythme trépidant de la comédie ou les répliques fusent dans des situations comiques souvent irrésistibles.
Moins ouvertement sexuel que « Les bronzés » (mis à part la scène avec les Italiens dans le chalet) , « Les bronzés font du ski » constitue le parfait divertissement à apprécier en famille ou entre amis autour du feu de cheminée et d’une bonne fondue à déguster… sans fil dentaire.
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