Nova n°59 (Roger Stern, Michael Fleisher, Steve Eglehart, Ed Hannigan, Steve Leilaloha, Sal Buscema)

 



J'assume complètement ma nostalgie pour les comics de mon enfance et suis ravi de racheter certains d'entre eux qui m'avaient marqué à l'époque de leur sortie dans les années 80.

Ainsi « Nova n°59 » sort en décembre 1982 en France toujours distribué par le cultissime éditeur lyonnais Lug et propose le cocktail Spider-man/Spider-woman/Fantastic Four habituel.

Ici, Spider-man dessiné par Ed Hannigan sur un scénario de Roger Stern se trouve aux prises avec Opale, une nouvelle super criminelle cherchant à dérober un dispositif expérimental au Dr Connors afin d'accroitre ses pouvoirs déjà fort impressionnants (super force, vol, rayons, immatérialité).

Au cours du premier choc, Spider-man paraît pris de court et la blessure occasionnée à Marcy la secrétaire de Connors et proche de Parker, font qu'il ne peut s'opposer à une aussi formidable adversaire.

Bon prince, Connors collabore avec Spidey et lui offre un appareil permettant de détecter son harnais qui de part les fortes radiations nucléaires qu'il émet peut s'avérer être une bombe à retardement.

Spider-man retrouve une Opale grisée par l'effet du harnais mais parvient par sa vitesse exceptionnelle à lui dérober. La suite se règle sur un chantier de BTP et Spider-man prend le dessus sur son adversaire en lui flanquant une grue dessus.

Tout est bien qui finit bien donc y compris pour Marcy à qui Parker va rendre visite à l’hôpital.

Pour Spider-woman dessinée par Steve Leialoha sur un scénario de Michael Fleisher, l'histoire présente des similitudes avec celles de son collègue tisseur puisqu'elle doit faire face à un nouveau super criminel, la Mouche, dont les pouvoirs (super force et vitesse) déclinant, le poussent à vouloir la capturer pour réaliser un transfert sanguin.

La Mouche est un opposant particulièrement coriace résistant aux décharges électrique en raison de bracelets fabriqués par le Dr Malus pour mieux étudier son opposante.

Mais quand le duo infernal s'en prend à son ami Scott Mc Dowell placé en hibernation après avoir été empoisonné, Spider-woman voit rouge et finit par venir à bout de la Mouche dont les impressionnants pouvoirs ont perdu en intensité.

Coopératif sous la pression, le Dr Malus fait une injection à Scott pour le guérir, même si on réveil à l’hôpital laisse à présager un changement pas forcément positif...

Pour finir, sous la plume de Sal Buscema et les idées de Steve Englehart, on change de dimension avec les Fantastic, rejoints par les Avengers au mariage entre Crystal et Vif-argent grâce aux capacités de téléportation de Gorgone le chien des Inhumains.

Mais à Atillan, le royaume gouverné par Flèche noire l’ambiance est plutot tendue avec les primitifs alpha sorte de race inférieure s'étant déjà révolté contre celle supérieure des Inhumains.

Au cours d'un spectacle de divertissement, Iron-man et Médusa deviennent subitement agressifs vis-à-vis de la foule ce qui crée des remous.

Puis Omega le géant endormi chef des primitifs se réveille et enlève Cristal ce qui provoque une mobilisation des super-héros pour la retrouver. Poussé par Maximus le frère fou de Flèche noire, un conflit éclate avec les primitifs.

Pourtant les super-héros se figent à l'apparition d'Omega. Même Thor, Flèche noire, Vision et le Sorcière rouge assistent impuissants au dévoilement de la véritable identité du géant : Ultron-7 plus revanchard que jamais.

En conclusion, malgré son age vénérable et son format de poche, « Nova n°59 » s'est révélé comme dans mes souvenirs, un parfait condensé de créativité et d'efficacité.

Étant non fan de Spider-man et encore moins de Spider-woman, je reconnais que les histoires simples tiennent très bien la route en proposant des opposants de qualité (Opale, la Mouche) qui donnent du fil à retorde aux super-héros, avec une mention spéciale au personnage de la Mouche, manipulé par un scientifique vicieux afin de lutter contre son déclin irréversible.

La force des Fantastic four aura été également de mêler d'autres groupes de super-héros pour compenser l’intérêt limité du groupe de base. Ici on est plus que servi avec les Avengers, les Inhumains et un Ultron gigantesque occasionnant une couverture encore somptueuse aujourd'hui.

Cette histoire de mariage sur fond de complot et de révolte constitue le terrain malsain absolument favorable pour des personnages aussi vicieux que Ultron ou Maximus.

La seule limitation de ce Nova constitue peut-être son format étriqué et la qualité moyenne des dessinateurs, qui atténuent l'impact d'histoires pourtant d'une qualité jamais renouvelée aujourd'hui.


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