Gomorra, saison 3, épisode 3 (Stéfano Sollima)

 



Dans « Gomorra, saison 3, épisode 3 », on retrouve Ciro (Marco D'amore) en Bulgarie ou il travaille pour un mafioso local, Valentin Simeonov (Stillian Ivanov).

Apprécié du père, Ciro entre en revanche en friction avec le fils Mladen (Alexander Sano), au sujet de migrants clandestins épuisés qu'il refuse de rançonner de 500 euros supplémentaires.

Après une violente altercation Ciro fait profil bas et accepte de déloger des habitants d'une cité misérable, dont un homme mourant pour y installer de jeunes prostituées albanaises, plus rentables pour le réseau criminel.

Mais l'arrivée de Napolitains venus pour affaire rendre visite à Mladen crée un nouveau malaise pour Ciro qui se cherche visiblement à fuir son passé.

Malgré ses avertissements concernant le paiement en faux euros, Mladen demeure inflexible et force Ciro à accompagner ses « compatriotes » jusqu'à l'aéroport.

Prenant l'initiative, Ciro isole leur chef Enzo (Arturo Muselli), petit fils d'un mafioso historique appelé le « Saint ».

Après lui avoir fait comprendre qu'il a vu dans leur jeu, il l'épargne ce qui lui vaut une invitation à revenir à Naples.

De retour à Sofia, Ciro réagit brutalement et comprend que même si Simeonov l'estime, il préfère le tuer plutot que s'en prendre à son fils, il tue le vieux parrain, puis se charge de Mladen, qu'il élimine dans son luxueux loft malgré la présence de deux gardes du corps.

Dans sa fuite, Ciro embarque Elvana (Boryana Maloilova) une adolescente albanaise vivant sous la coupe de Mladen et la ramène par la route jusqu'à son pays, en lui souhaitant bonne chance.

En conclusion, tourné essentiellement dans les décors post industriels apocalyptiques de Bulgarie, « Gomorra, saison 3, épisode 3 » a le mérite de se centrer exclusivement sur Ciro, qu'on découvre en homme à la dérive.

Resté pour autant un criminel, il travaille pour des mafiosi locaux n'ayant aucune limite pour s'enrichir avec une prédilection évidente pour la traite des êtres humains.

Cet épisode atypique assez remarquable change brutalement de cadre, montre une facette presque « humaine » d'un personnage d'une violence et d'un cynisme élevés, ainsi qu'une potentielle opportunité de rentrer en Italie...

Gomorra ou le renouvellement dans la qualité !

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