Gomorra, saison 2, épisode 3 (Stéfano Sollima)

 



Dans « Gomorra, saison 2, épisode 3 » retour à Naples dans lequel Salvatore Conte (Marco Palvetti) mécontent des chiffres des points de deals qu'il a loués aux associés de Ciro (Marco Di Amore), cherche un moyen de s'en prendre à eux.

Il manipule le prêtre local pour qu'il organise une manifestation anti-drogue et profite ensuite de l'aubaine pour déloger « le Gitan ».

Conte qui entretient une liaison secrète avec un travesti nommé Nina (Alessandra Langella) doit donner le change en s'affichant publiquement avec sa sœur Renata (Rafaella Anzalone).

Mais les évènements dérapent dans le baptême d'un de ses hommes lorsque, « le métis » (Luca Gallone), un homme vulgaire se moque effrontément d'Amanda ce qui provoque le départ de Renata et une rupture avec Nina.

Ulcéré, Conte plante un couteau dans la main du lieutenant indélicat qui en plus se fait éjecter de sa place de deal.

Ciro entre alors en scène, surfant sur le mécontentement généré par les dernières brimades de Conte pour insuffler l'idée d'assassiner le « mauvais » patron.

Après quelques hésitations, le « métis » donne son accord, mais semble en réalité avoir averti Conte.

Dans un petit village de l'arrière pays, Conte participe à une procession de pénitent s’infligeant des douleurs corporelles. A son retour, il coince Ciro dans le but de l'assassiner avec le « métis » et son associé le « prince » (Antonio Folletto).

Mais au dernier instant, c'est lui qui a la gorge tranchée et se vide de son sang dans l'église.

En conclusion, « Gomorra, saison 2, épisode 3 » est un épisode particulièrement marquant autour d'un des personnages les plus charismatiques des deux premières saisons, Conte, le trafiquant élégant et fervent catholique.

Sous sa foi intense et un amour immodéré pour sa mère, Conte cache la même violence que les autres parrains et entretient une relation tabou avec un beau travesti.

Mais c'est surtout Ciro qui parvient à retourner in extremis le rapport de force en sa faveur en misant sur le mécontentement et l’intérêt économiques des clans de secondes zones face à un leader plus puissant mais devenu impopulaire.

La mort symbolique de Conte dans une église, illustre bien la vie de ce parrain pas tout à fait comme les autres.

Sans l'ombre du caïd, Ciro a-t-il maintenant place nette pour régner ?

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