Mon beau père et nous (Paul Weitz)

 



Dix ans déjà après le premier et hilarant « Mon beau père et moi », puis six après le deuxième volet, Paul Weitz reprend la série de Jay Roach en 2010 avec « Mon père et nous ».

Pas trop de surprises ici on retrouve ici tous les bons ingrédients qui ont fait le succès du premier numéro.

Cette fois Greg Focker (Ben Stiller) et Pam (Teri Polo) ont deux jumeaux issus de leur mariage.

Il y a Samantha (Daisy Tahan) la fille et Henry (Colin Baiocchi) le garçon mais malgré leur gémellité les deux enfants paraissent complètement opposés, Samantha plus grande, est brillante et méchante comme une Byrne, Henry est plutôt lent d’esprit et gentil comme un Focker.

Mais Greg s’en sort plutôt bien en dirigeant son cabinet d’infirmier jusqu’au jour ou il reçoit la visite d’une séduisante commerciale Andy Garcia (Jessica Alba) qui cherche à l’engager pour faire la promotion d’un nouveau médicament contre les troubles de l’érection, le Sustengo.

Très entreprenante, Andy fait rapidement des avances à Greg qui tient bon malgré tout.

Entre temps, Jack Byrnes (Robert de Niro) vieillissant a eu un infarctus quand il a appris que son premier beau fils avait trompé sa fille.

Sentant que son heure approche, il décide de rencontrer Greg pour faire de lui son successeur en tant que patriarche de la famille.

Flatté de l’honneur qui lui est fait, Greg accepte la proposition de Jack, essaie de se montrer plus ferme avec les enfants, tout en envisageant de les placer dans une coûteuse école privée afin de leur donner la meilleure éducation possible.

Mais bien entendu, une succession de malentendus va éveiller la légendaire suspicion de Jack qui va vouloir absolument s’assurer que son beau fils est digne de lui succéder par sa conduite irréprochable.

Tout le film repose donc sur le génial tandem De Niro - Ben Stiller et sur les improbables gags générés par le scénariste, notamment un passage digne de « Mary à tout prix » ou Greg  est obligé de piquer le sexe de son beau père qui a pris une dose massive de Sustengo pour honorer sa femme Dina (Blythe Danner).

En satellites déjantés de ce couple idéal, on retrouve Kevin Rawley (Owen Wilson) impayable dans le rôle de l’ex « parfait » de Pam, avec ses délires bouddhiques, ses actions humanitaires pour riches, et les parents de Greg, Roz (Barbara Streisand) et Bernie (Dustin Hoffman), personnages hauts en couleurs dans des rôles de gourou sexuelle et d’apprenti danseur de flamenco.

Le film culminant dans la scène d’anniversaire des enfants Focker, ou Jack et Greg en viennent aux mains est souvent très drôle et demeure un excellent divertissement.

Le plaisir est donc au rendez vous de ce troisième volet qui ne connaît pas de faiblesse majeure.

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