Eurovision, the story of Fire saga (David Dobkin)
A la base avec Will Ferrell en tête
d'affiche on espère une satyre décapante de l'univers de
l'Eurovision...
Cela commence justement par l'histoire
d'un duo d'Islandais, Lars Ericksson (Will Ferrell) et Sigrid
Ericksdottir (Rachel Mc Adams) qui traumatisés par la performance
d'Abba à l'Eurovision en 1974, décide avec obstination de monter un
groupe pour représenter leur pays.
A plus de 40 ans, Lars est finalement
mis à la porte par son père Erick (Pierce Brosnan) et à la suite
d'un heureux hasard se retrouve dans les pré-sélections
islandaises.
Visiblement, les offrandes que fait
Sigrid aux Elfes portent effet puis qu'une explosion élimine tous
les autres prétendants islandais dont la favorite Katiana
Lindsdottir (Demi Lovato), laissant Fire saga seuls en piste.
Mais à Edimbourg, le duo découvre la
concurrence féroce sous les traits du Russe Alexander Letmov (Dan
Stevens), qui manœuvre pour les inviter dans une soirée et les
diviser en faisant semblant de coucher avec Sigrid et en jetant la
chanteuse grecque Mita Xenakis (Melissanthi Mahu) dans les bras de
Lars.
Furieux, le presque-couple de dispute
sur scène et évite de peu la catastrophe lorsqu'un incident
technique dévisse la roue de hamster dans laquelle Lars courrait.
Contre toute attente, le public
plébiscite le duo qui se qualifie pour la finale alors que Lars
dépité par sa performance est retourner pêcher le poisson avec son
père en Islande.
Lorsqu'il apprend la nouvelle, il
retourne sur place et se réconcilie avec Sigrid.
Le malentendu étant dissipé, Fire
saga joue son va-tout sur scène en interprétant un titre inédit
mais plus intime et profond racontant leur histoire personnelle.
Disqualifiés, ils remportent le succès
populaire du public et deviennent des stars en Islande, même s'ils
continuent de se produire dans le même petit club local devant un
public clairsemé et populaire.
Mais Lars est fier de son premier
enfant et de l'estime regagnée de son père.
En conclusion, « Eurovision, the
story of Fire saga » est une grande déception car malgré son
sujet alléchant et la présence de Ferrell, le résultat sonne
curieusement insipide et pire pour un film de ce genre, pas vraiment drôle.
L'Eurovision étant déjà par nature
kitsch, le film ne parodie en réalité de manière assez marquée et
n'arrache qu'une poignée de sourires au spectateur habitué à plus
de folie.
Dommage car le potentiel comique était
bien là.
Reste un terrible sentiment de longueur
et d'ennui.
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