Eurovision, the story of Fire saga (David Dobkin)

Sorti en 2020, « Eurovision, the story of Fire saga » est un film made in Netflix de David Dobkin.

A la base avec Will Ferrell en tête d'affiche on espère une satyre décapante de l'univers de l'Eurovision...

Cela commence justement par l'histoire d'un duo d'Islandais, Lars Ericksson (Will Ferrell) et Sigrid Ericksdottir (Rachel Mc Adams) qui traumatisés par la performance d'Abba à l'Eurovision en 1974, décide avec obstination de monter un groupe pour représenter leur pays.

A plus de 40 ans, Lars est finalement mis à la porte par son père Erick (Pierce Brosnan) et à la suite d'un heureux hasard se retrouve dans les pré-sélections islandaises.

Visiblement, les offrandes que fait Sigrid aux Elfes portent effet puis qu'une explosion élimine tous les autres prétendants islandais dont la favorite Katiana Lindsdottir (Demi Lovato), laissant Fire saga seuls en piste.

Mais à Edimbourg, le duo découvre la concurrence féroce sous les traits du Russe Alexander Letmov (Dan Stevens), qui manœuvre pour les inviter dans une soirée et les diviser en faisant semblant de coucher avec Sigrid et en jetant la chanteuse grecque Mita Xenakis (Melissanthi Mahu) dans les bras de Lars.

Furieux, le presque-couple de dispute sur scène et évite de peu la catastrophe lorsqu'un incident technique dévisse la roue de hamster dans laquelle Lars courrait.

Contre toute attente, le public plébiscite le duo qui se qualifie pour la finale alors que Lars dépité par sa performance est retourner pêcher le poisson avec son père en Islande.

Lorsqu'il apprend la nouvelle, il retourne sur place et se réconcilie avec Sigrid.

Le malentendu étant dissipé, Fire saga joue son va-tout sur scène en interprétant un titre inédit mais plus intime et profond racontant leur histoire personnelle.

Disqualifiés, ils remportent le succès populaire du public et deviennent des stars en Islande, même s'ils continuent de se produire dans le même petit club local devant un public clairsemé et populaire.

Mais Lars est fier de son premier enfant et de l'estime regagnée de son père.

En conclusion, « Eurovision, the story of Fire saga » est une grande déception car malgré son sujet alléchant et la présence de Ferrell, le résultat sonne curieusement insipide et pire pour un film de ce genre, pas vraiment drôle.

L'Eurovision étant déjà par nature kitsch, le film ne parodie en réalité de manière assez marquée et n'arrache qu'une poignée de sourires au spectateur habitué à plus de folie.

Dommage car le potentiel comique était bien là.

Reste un terrible sentiment de longueur et d'ennui.

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