War dogs (Todd Philips)
Sorti en 2016, « War dogs »
est un film de Todd Philipps, le célèbre réalisateur de « Very
bad trip ».
Cette information explique le ton
provoc-cool du film montrant comment David Packouz (Miles Teller) un
modeste masseur de Miami, va se laisser entrainer par son ami
d'enfance Efraim Diveroli (Jonah Hill) dans le business trouble et
risqué de la vente d'armes.
Petit magouilleur obsédé par
l'argent, Diveroli explique comment il utilise les appels d'offres
publics du Pentagone pour se placer sur les petits contrats délaissés
par les géants de l'industrie.
Sans structure autre qu'un PC, un
téléphone et sa tchatche, il fait donc du profit sur les miettes.
David est séduit et devient son
associé, cachant la vérité à sa femme Vanessa (Brenda Koo)
enceinte de leur premier enfant.
Le duo est forcé de se rendre en
Jordanie pour faire passer une cargaison de Beretta bloqués par
l'Italie qui applique un embargo vis-à-vis de l'Irak.
Maniant l'art de la négociation mêlant
corruption et patience, Diveroli parvient à récupérer les armes
mais les deux hommes doivent les acheminer eux-mêmes en camion en Irak
en traversant une zone appelée « le triangle de la mort »
infestée de groupes armés.
La mission est néanmoins une réussite
et l'argent sale commence à entrer.
Désireux de se placer sur le « contrat
afghan », un appel d'offre de plusieurs centaines de millions
d'euros pour équiper les alliés afghans en munitions d'AK-47,
Diveroli accepte de s'associer avec Henry Girard (Bradley Cooper) un
trafiquant dont l'envergure peut les aider à remporter le marché.
Girard leur indique des dépôts d'armes
en Albanie bradés par l'armée qui pourrait parfaitement servir pour
fournir le Pentagone.
Le duo se rend sur place pour essayer
les armes et parvient à convaincre les autorités de la solidité de
leur offre pour remporter le contrat.
Packouz se rend alors sur place pour
coordonner l'envoi alors que Vanessa qui a découvert ses mensonges,
le quitte avec leur enfant.
Il découvre que les munitions
chinoises sont un obstacles non prévu et doit trouver une entreprise
locale acceptant de les réemballer pour contourner les restrictions
à l'export du Pentagone.
La situation se tend avec Girard que
Diveroli tente d'évincer de l'affaire pour une question de litige
financier et Packouz se retrouve sur un parking une arme pointé sur
le front.
Il est pourtant épargné et parvient à
rétablir la situation.
Les armes sont expédiées mais de
retour à Miami, il fait part à Diveroli de sa volonté de se
retirer de l'affaire, ce qui provoque un conflit entre les deux
hommes.
Alors que Packouz qui s'estime arnaqué
par son ex ami, reprend son métier de masseur, Ralph (Kevin Pollack)
un de leur ami commun appartenant à la communauté juive, sert de
médiateur pour organiser une rencontre.
L'entretien tourne à l'orage et
n'aboutit à rien, puis les deux hommes sont arrêtés par le FBI sur
dénonciation.
Alors que Diveroli plonge en prison,
Packouz plaide coupable et échappe à une condamnation.
Girard le retrouve et reconnaissant de
ne pas avoir été dénoncé à son tour, lui donne quelques milliers
de dollars pour solder leurs comptes...
En conclusion, « War dogs »
est un film choc et subversif dans la lignée des production à
succès de Philipps, mettant en scène de jeunes branleurs « cool »
faisant de l'argent rapidement sur fond de drogue et musique bruyante
rap-rock.
Faussement rebelle, ce film sans grand intérêt glorifiant le business opaque et glauque du trafic d'armes,
cible un public jeune et décérébré en quête de sensations fortes
à moindre cout.
On peut oublier !
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