L’Incal tome 5, la cinquième essence, première partie (Alexandro Jorodowsky, Moebius)

En 1988 sort « L’Incal tome 5, la cinquième essence, première partie » toujours du duo Alexandro Jodorowsky/Moebius.
La Ténèbre qui pris le contrôle de l’Impéroratriz est repoussée in extremis sur Aquaend par une intervention de l’Incal qui met le groupe composée de Difool, Animah, Solune, Kill et le Méta-baron sur la piste du Techno-centreur.
Le traitre Champs-gris est alors mis à contribution pour le localiser sur une base appelée l’Etoile de guerre.
Mais Champs-gris manque une nouvelle fois à sa parole et livre Difool à ses ennemis qui le font ingérer par la Ténèbre.
L’attaque massive des troupes coalisées finit par venir à bout des défenses de l’Etoile de guerre et dans une ambiance de bataille généralisée à l’intérieur de la base, Solune affronte le Techno-centreur.
Champs-gris et l’Iman Horlog s’entretuent après la mort de leurs compagnes respectives, Difool est finalement sauvé et ranimé par les baisers d’Animah.
Le combat entre Solune et le Techno-centreur aboutit au véritable enjeu de la bataille entre l’Incal et la Ténèbre, finalement vaincue après un affrontement épique mais qui avant de partir menace à nouveau le monde de ténèbres éternelles dans seulement 22 jours.
Lorsque l’Incal déclare que le seul moyen d’empêcher ce processus est de plonger l’ensemble de la Confédération dans un sommeil de masse, les héros se voient chargés d’une pénible mission de conversion des populations incrédules à ce projet fou.
En conclusion, « L’Incal tome 5, la cinquième essence, première partie » est nettement plus accessible que son embrouillé prédécesseur et livre un album centré sur une action d’envergure débouchant sur un affrontement Bien/Mal haut en couleurs.
Malgré le coté un peu déjà vu de cette trame de Science fiction qui n’en finit pas de rebondir après chaque défaite de la Ténèbre, le procédé fonctionne plutôt bien et parvient à tenir en haleine, d’autant plus que le style fin et coloré de Moebius se montre au final plutôt plaisant.
On passe néanmoins clairement à coté d’un grand chef d'œuvre !

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