Le vieux marin (Jorge Amado)
Sorti en 1961, « Le vieux marin » est un roman de Jorge Amado.
L’histoire se déroule dans le village de Periperi, dans l‘état de Bahia, où Vasco Moscoso de Aragon, un capitaine de la marine marchande à la retraite vient s’établir.
Charismatique et peu avare dans ses récits d‘aventure du bout du monde, Aragon ne tarde pas à se tailler une jolie réputation et à devenir un notable.
Mais le vieux marin s’attire également des jalousies comme celle de Chico Pacheco, un médiocre avocat de Salvador de Bahia qui ne croit pas un mot de ses histoires et s’acharne à démontrer qu’il est un imposteur.
Cependant en dépit du nombre de contestataires toujours croissants, Aragon fait face à chaque fois avec un égal aplomb et ces diplômes on ne peut plus officiels contribuent pour beaucoup à assoir sa notoriété.
Pourtant, la réalité est celle d’une imposture, car Aragon n’est que le fils d’un commerçant portugais, riche mais complexé par son manque de titres de reconnaissances parmi les colonels, commandants ou docteurs qu’il fréquente dans un bordel chic de Salvador de Bahia.
A force de relations et de manœuvres, Aragon parvient à se faire délivrer un diplôme de commandant de la marine marchande malgré le fait qu’il n’ait jamais embarqué sur un navire et qu’il n’ait pas les compétences théoriques requises.
Il apparait que même son amour de toujours une certaine Dorothy, n’est pas morte de fièvre après une rencontre romantique sur un navire, mais l’a quitté pour un fazendeiro après qu’il ait fait sa connaissance au bordel et l’ait enlevé par force à son mari.
Un jour un Ita, un navire à vapeur faisant la liaison entre le Sud et le Nord du pays contacte Periperi, à la recherche d’un capitaine capable de remplacer le précédent, tragiquement décédé.
Seul présent dans le voisinage, Aragon est contraint par la loi et la pression populaire d’obtempérer.
Assez habilement il se refuse à donner tout ordre à bord afin de ne pas bouleverser l’organisation en place.
Durant la longue traversée côtière qui se fait pilotée par le Second, Aragon fait la connaissance de politiciens, joueurs et artistes…
Parmi elles il rencontre Clothilde, une célibataire pianiste encore jolie de plus de 40 ans.
Le vieux marin se sent séduit par celle qu’on appelle assez méchamment une Balancelle, et une idylle entre ses deux âmes solitaires ne tarde pas à se construire.
Mais à l’arrivée à Belém, le Second provoque Aragon en lui demandant de diriger l’ultime manœuvre d’accostage.
Lorsque Aragon demande de mettre touts les amarres, tous les grappins et toutes les ancres, un énorme fou rire embrase le quai, ce qui démontre l’incompétence du capitaine.
Humilié, rejeté par Clothilde avec qui pourtant il voulait s’établir à , Aragon fuit vers une modeste auberge excentrée…
Pourtant le destin lui rend service lorsqu’une terrible tempête se déclenche durant la nuit, emportant tous les navires sauf le Ita solidement amarré.
Devenu un héros, Aragon se voit davantage honoré qu’il ne l’a été jusqu’à maintenant.
En conclusion, « Le vieux marin » est un des meilleurs romans de Jorge Amado.
Intelligent, brillant, roublard et tendre, ce roman narrant l’histoire d’une imposture majuscule pour exister socialement, se termine en apothéose par la réhabilitation heureuse du personnage principal, une canaille qu’on finit par trouver attachante.
Tout Amado est ici condensé : exotisme et tranquillité des villages côtiers du Nordeste, affairisme (et corruption) des hommes grandes villes, puissance de la sexualité permettant aux femmes de s’affirmer…et toujours ce style si beau et plaisant.
L’histoire se déroule dans le village de Periperi, dans l‘état de Bahia, où Vasco Moscoso de Aragon, un capitaine de la marine marchande à la retraite vient s’établir.
Charismatique et peu avare dans ses récits d‘aventure du bout du monde, Aragon ne tarde pas à se tailler une jolie réputation et à devenir un notable.
Mais le vieux marin s’attire également des jalousies comme celle de Chico Pacheco, un médiocre avocat de Salvador de Bahia qui ne croit pas un mot de ses histoires et s’acharne à démontrer qu’il est un imposteur.
Cependant en dépit du nombre de contestataires toujours croissants, Aragon fait face à chaque fois avec un égal aplomb et ces diplômes on ne peut plus officiels contribuent pour beaucoup à assoir sa notoriété.
Pourtant, la réalité est celle d’une imposture, car Aragon n’est que le fils d’un commerçant portugais, riche mais complexé par son manque de titres de reconnaissances parmi les colonels, commandants ou docteurs qu’il fréquente dans un bordel chic de Salvador de Bahia.
A force de relations et de manœuvres, Aragon parvient à se faire délivrer un diplôme de commandant de la marine marchande malgré le fait qu’il n’ait jamais embarqué sur un navire et qu’il n’ait pas les compétences théoriques requises.
Il apparait que même son amour de toujours une certaine Dorothy, n’est pas morte de fièvre après une rencontre romantique sur un navire, mais l’a quitté pour un fazendeiro après qu’il ait fait sa connaissance au bordel et l’ait enlevé par force à son mari.
Un jour un Ita, un navire à vapeur faisant la liaison entre le Sud et le Nord du pays contacte Periperi, à la recherche d’un capitaine capable de remplacer le précédent, tragiquement décédé.
Seul présent dans le voisinage, Aragon est contraint par la loi et la pression populaire d’obtempérer.
Assez habilement il se refuse à donner tout ordre à bord afin de ne pas bouleverser l’organisation en place.
Durant la longue traversée côtière qui se fait pilotée par le Second, Aragon fait la connaissance de politiciens, joueurs et artistes…
Parmi elles il rencontre Clothilde, une célibataire pianiste encore jolie de plus de 40 ans.
Le vieux marin se sent séduit par celle qu’on appelle assez méchamment une Balancelle, et une idylle entre ses deux âmes solitaires ne tarde pas à se construire.
Mais à l’arrivée à Belém, le Second provoque Aragon en lui demandant de diriger l’ultime manœuvre d’accostage.
Lorsque Aragon demande de mettre touts les amarres, tous les grappins et toutes les ancres, un énorme fou rire embrase le quai, ce qui démontre l’incompétence du capitaine.
Humilié, rejeté par Clothilde avec qui pourtant il voulait s’établir à , Aragon fuit vers une modeste auberge excentrée…
Pourtant le destin lui rend service lorsqu’une terrible tempête se déclenche durant la nuit, emportant tous les navires sauf le Ita solidement amarré.
Devenu un héros, Aragon se voit davantage honoré qu’il ne l’a été jusqu’à maintenant.
En conclusion, « Le vieux marin » est un des meilleurs romans de Jorge Amado.
Intelligent, brillant, roublard et tendre, ce roman narrant l’histoire d’une imposture majuscule pour exister socialement, se termine en apothéose par la réhabilitation heureuse du personnage principal, une canaille qu’on finit par trouver attachante.
Tout Amado est ici condensé : exotisme et tranquillité des villages côtiers du Nordeste, affairisme (et corruption) des hommes grandes villes, puissance de la sexualité permettant aux femmes de s’affirmer…et toujours ce style si beau et plaisant.
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