Inside job (Nicolas Winding Refn)
Bouclons la boucle du cinéma de Nicolas Winding Refn avec « Inside job » Coécrit avec le brillant écrivain américain Hubert Selby Jr.
Sorti en 2003, « Inside job » est atypique par rapport au style habituel des premiers films de Refn puisque se déroulant exclusivement aux Etats-Unis, dans le rude hiver du Wisconsin et du Montana.
Harry (John Turturro) est un vigile de centre commercial très perturbé par la mort de sa femme Claire (Jacqueline Ramel), assassinée dans un parking du centre commercial en même temps qu’un policier de la brigade des stupéfiants.
Ce meurtre étrange et trouble doublé du chagrin de la perte, obsède Harry qui visionne chez lui des heures et des heures de bandes vidéo dans l’espoir de recueillir quelques indices lui permettant de progresser dans la compréhension de ce qui s’est réellement passé.
L’interrogatoire qu’il subit auprès de la police, sème encore davantage le doute puisqu’il lui laisse entendre que sa femme avait peut être une double vie et connaissait l’homme qui a été tué à ses cotés.
L’agent Lawrence (William Allen Young) lui montre même un cliché du tueur présumé pris par les caméra vidéo, qui montrent un visage assez peu reconnaissable.
Hanté par des visions de sa femme qui était enceinte, Harry reçoit l’aide d’un ami qui lui fournit d’autres enregistrements vidéos, et notamment celle ou sa femme est tuée.
Le vigile travaille d’arrache-pied dans son appartement, agrandissant et analysant les clichés, pour identifier un hôtel du Montana ou figure un cliché du tueur présumé.
N’ayant plus rien à perdre, Harry se rend sur place et loue une chambre à la journée.
Il est remarqué par un policier local qui prévient son supérieur Peter (James Remar) qu’un homme le recherche en ville.
Peter se montre rapidement inquiet par la présence de Harry, et cette inquiétude devient rapidement perceptible pour sa femme Kate (Deborah Kara Unger) qui soupçonne son mari d’une liaison extra conjugale.
Se sentant traqué, Peter s’entretient avec ses supérieurs, ce qui permet de comprendre que la mort de Claire est un dommage collatéral de celle du policier corrompu qu’il était chargé d’abattre.
Peter reçoit l’ordre de comprendre si Harry agit seul ou en réseau, puis éventuellement de l’éliminer.
Malgré son dégout pour cette tache, Peter obéit et va à la rencontre de Harry plus solitaire et déboussolé que jamais dans sa chambre d’hôtel.
L’entretien est bref, étrange, et Peter après avoir promis à Harry de l’aider à rencontrer le tueur de sa femme contre la promesse d’absence d’acte de vengeance de sa part, lui tire une balle dans la ventre mais se montre incapable de l’achever.
Saignant dans l’ascenseur de l’hôtel, Harry se ressaisit et remonte la rage au cœur pour tuer des ses poings Peter.
Après un blackout, on retrouve Harry sur un lit d’hôpital, avec les policiers qui lui expliquent qu’il n’a rien fait en réalité de ce qu’il décrit.
Le film se termine ainsi, de manière mystérieuse et laisse le spectateur en proie en des dizaines d’interprétations.
En conclusion, « Inside job » est pour moi le plus mauvais films de Refn et mérite assurément son cuisant échec commercial qui accula le réalisateur au bord de la faillite.
La critique principale ne porte pas sur le contenu du film mais sur sa réalisation, d’une lenteur exaspérante, avec ses suggestions oniriques et ses dialogues minimalistes et décousus.
Dans ce labyrinthe enneigée, Turturro se traine comme un zombie ne sachant que confusément ce qu’il cherche, se confondant ainsi dans sa quête avec l’impression du spectateur qui s’ennuie copieusement.
Marchant sur les traces de David Lynch par sa bizarrerie et sa froideur, le pale « Inside job » n’est pas comparable aux constructions brillantes et rythmées des « Pusher » , ni à l’ampleur mystique du « Guerrier silencieux » ou encore la superbe fluidité d’un « Drive ».
« Inside job » est donc pour moi le seul film de Refn que je recommande plutôt… de fuir !
Sorti en 2003, « Inside job » est atypique par rapport au style habituel des premiers films de Refn puisque se déroulant exclusivement aux Etats-Unis, dans le rude hiver du Wisconsin et du Montana.
Harry (John Turturro) est un vigile de centre commercial très perturbé par la mort de sa femme Claire (Jacqueline Ramel), assassinée dans un parking du centre commercial en même temps qu’un policier de la brigade des stupéfiants.
Ce meurtre étrange et trouble doublé du chagrin de la perte, obsède Harry qui visionne chez lui des heures et des heures de bandes vidéo dans l’espoir de recueillir quelques indices lui permettant de progresser dans la compréhension de ce qui s’est réellement passé.
L’interrogatoire qu’il subit auprès de la police, sème encore davantage le doute puisqu’il lui laisse entendre que sa femme avait peut être une double vie et connaissait l’homme qui a été tué à ses cotés.
L’agent Lawrence (William Allen Young) lui montre même un cliché du tueur présumé pris par les caméra vidéo, qui montrent un visage assez peu reconnaissable.
Hanté par des visions de sa femme qui était enceinte, Harry reçoit l’aide d’un ami qui lui fournit d’autres enregistrements vidéos, et notamment celle ou sa femme est tuée.
Le vigile travaille d’arrache-pied dans son appartement, agrandissant et analysant les clichés, pour identifier un hôtel du Montana ou figure un cliché du tueur présumé.
N’ayant plus rien à perdre, Harry se rend sur place et loue une chambre à la journée.
Il est remarqué par un policier local qui prévient son supérieur Peter (James Remar) qu’un homme le recherche en ville.
Peter se montre rapidement inquiet par la présence de Harry, et cette inquiétude devient rapidement perceptible pour sa femme Kate (Deborah Kara Unger) qui soupçonne son mari d’une liaison extra conjugale.
Se sentant traqué, Peter s’entretient avec ses supérieurs, ce qui permet de comprendre que la mort de Claire est un dommage collatéral de celle du policier corrompu qu’il était chargé d’abattre.
Peter reçoit l’ordre de comprendre si Harry agit seul ou en réseau, puis éventuellement de l’éliminer.
Malgré son dégout pour cette tache, Peter obéit et va à la rencontre de Harry plus solitaire et déboussolé que jamais dans sa chambre d’hôtel.
L’entretien est bref, étrange, et Peter après avoir promis à Harry de l’aider à rencontrer le tueur de sa femme contre la promesse d’absence d’acte de vengeance de sa part, lui tire une balle dans la ventre mais se montre incapable de l’achever.
Saignant dans l’ascenseur de l’hôtel, Harry se ressaisit et remonte la rage au cœur pour tuer des ses poings Peter.
Après un blackout, on retrouve Harry sur un lit d’hôpital, avec les policiers qui lui expliquent qu’il n’a rien fait en réalité de ce qu’il décrit.
Le film se termine ainsi, de manière mystérieuse et laisse le spectateur en proie en des dizaines d’interprétations.
En conclusion, « Inside job » est pour moi le plus mauvais films de Refn et mérite assurément son cuisant échec commercial qui accula le réalisateur au bord de la faillite.
La critique principale ne porte pas sur le contenu du film mais sur sa réalisation, d’une lenteur exaspérante, avec ses suggestions oniriques et ses dialogues minimalistes et décousus.
Dans ce labyrinthe enneigée, Turturro se traine comme un zombie ne sachant que confusément ce qu’il cherche, se confondant ainsi dans sa quête avec l’impression du spectateur qui s’ennuie copieusement.
Marchant sur les traces de David Lynch par sa bizarrerie et sa froideur, le pale « Inside job » n’est pas comparable aux constructions brillantes et rythmées des « Pusher » , ni à l’ampleur mystique du « Guerrier silencieux » ou encore la superbe fluidité d’un « Drive ».
« Inside job » est donc pour moi le seul film de Refn que je recommande plutôt… de fuir !
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