Star wars IV : un nouvel espoir (George Lucas)

Malgré le succès d’estime de « THX 1138 » oeuvre intellectuelle et torturée, c’est véritablement en 1977 avec le premier volet de la guerre des étoiles « Star wars IV : un nouvel espoir » que la carrière de George Lucas va décoller pour atteindre des sommets je pense à ce jour inégalés dans le domaine de la science fiction.

Car oui, Star wars est une saga cosmique culte qui charma et charmera plusieurs générations de jeunes et de plus âgés à présent.

Généralement on commence par la voir étant enfant, puis on la revoit plusieurs fois au cours de sa vie toujours avec tendresse, passion ou indulgence nostalgique en revenant inlassablement au même sentiment : mon dieu que c’est bien fait.

Ma prétention en chroniquant l’épisode IV de la série n’est donc pas de supplanter les aficionados du genre et les geeks de tout poil qui auraient une lecture plus fouillée et minutieuse de l’œuvre mais de livrer mon ressenti à une époque de ma vie donné de jeune adulte des années 2010.

L’histoire est connue de tous ou presque, mais il convient de la rappeler.
Dans un passé (ou un futur ?) indéterminée et imaginaire, l’univers est dominé par les armées de l’Empire, vaste organisation militaire régnant par la force et luttant contre les derniers bastions de la Rébellion, formée majoritairement d’humains dirigés par la princesse Leia (Carrie Fisher).

Leia est parvenu a dérober les plans d’une arme terrifiante crée par l’Empire, l’Etoile noire, base secrète de la taille d’une planète, disposant de la capacité de détruire à distance n’importe quel monde.

Prise en chasse par un croiseur de l’Empire, elle est finalement capturée mais a le temps d’envoyer deux de ses robots droides, C3-PO (Anthony Daniels) et D2R2 (Kenny Baker) chercher de l’aide.

Les deux robots échouent sur une planète pseudo désertique appelée Tatooine, sont capturés puis vendus comme esclaves domestiques à une famille de modestes fermiers de la région.

Le neveu des fermiers, le jeune Luke Skywalker (Mark Hamill) vit dans le souvenir d’un père mort lors de combat contre l’Empire.

Excellent pilote, curieux et intrépide, Luke va s’intéresser aux droides et découvre le message envoyée par Leia pour aller chercher de l’aide auprès de Obiwan Kenobi (Alec Guinness), vieil et mystérieux ermite vivant dans une région reculée de Tatooine.

Prêt à toute les aventures, Luke part à l’aventure chercher Obiwan, et découvre plus tard que sa famille a été massacrée par les troupes de l’Empire à la recherche des droides.

Il décide alors de s’engager dans la Rebellion avec Obiwan et de retrouver la princesse Leia sur sa planète d’origine Alderaan.

Mystique et sage, Obiwan enseigne à Luke qu’il est un chevalier Jedi, un ordre aujourd’hui disparu de chevaliers maitrisant la Force, source d’énergie qu’un Jedi est capable de mobiliser pour déplacer des objets, user de télépathie ou développer ses aptitudes physiques mais que l’ordre a été massacré par Dark Vador (David Prowse), son ancien élève, devenu Jedi félon ayant rejoint les troupes de l’Empire.

Luke se montre intéressé et commence à suivre quelques enseignements du maitre.

Mais les deux hommes ont besoin d’un transport pour se rendre sur Alderaan.

Ils le trouvent en passant un contrat avec Han Solo (Harrison Ford), contrebandier des plus louches uniquement intéressé par le profit mais possesseur d’un incroyable vaisseau spatial le Faucon Millénium capable de voler dans l’hyper espace plus vite que la vitesse de la lumière.

Hâbleur et peu fiable, Solo travaille avec son associé Chewbacca (Peter Mayhew) un immense gorille de race Wooky lui servant de pilote, mécanicien et de garde du corps.

Toute l’équipe embarque et se retrouve capturée par l’Etoile noire.

Astucieux, courageux et grandement aidé par les pouvoirs de Kenobi, la débrouillardise de Solo et les capacités techniques de droides, Luke parvient à libérer Leia et à s’enfuir sur la planète Yavin IV ou se situe la base secrète de la Rébellion.

Mais au moment de partir, Obiwan est tué au cours d’un duel au sabre laser avec Dark Vador.

Très affecté par la perte de son mentor, Luke accepte de participer à une attaque quasi suicide contre l’Etoile noire afin de déposer en un point stratégique une bombe visant à la faire imploser.

Le peu courageux Solo se détache de cette mission et après quelques tentatives infructueuses de séductions envers la princesse Leia décide de quitter l’aventure.

Luke joint donc une escadrille de chasseur X et la bataille spatiale commence donc contre les chasseurs Tai de l’empire.

C’est la le point culminant d’un film par ailleurs assez déjà assez génial, avec des combats épiques ou les lasers crépitent et ou les appareils réalisent d’impressionnantes manœuvres.

L’héroïsme est bien entendu présent avec la notion de sacrifice pour une mission plus haute que son intérêt personnel.

Mettant à profit ses dons de pilote et les enseignement d’Obiwan sur la maitrise de la Force, Luke parvient à s’infiltrer entre les défenses de l’Etoile noire et aidé par une intervention in extremis de Solo et de son Faucon Millenium qui lui permet d’écarter Vador, dépose la bombe permettant la destruction de la base.

L’épisode IV se termine donc sur un happy end avec Vador seul rescapé d’un coup d’éclat fracassant de la Rébellion contre l’Empire.

En conclusion, « Star wars IV : un nouvel espoir » est un pur chef d’œuvre.

D’une richesse et d’une créativité insensée, le film emmène le spectateur dans un monde fantastique qui stimule fortement son imagination avec des images de toute beauté que ce soit dans le design des vaisseaux spatiaux (la pureté des lignes du Faucon Millenium) ou dans les mondes exotiques peuplés d’espèces extra-terrestres.

A partir d’un schéma basique, la lutte du bien contre le mal, Lucas crée de toute pièce un univers merveilleux et insuffle un incroyable souffle épique à ses folles aventures spatiales.

Pas de temps mort, tout est ici parfaitement dosé, équilibré et disons le franchement passionnant.

On apprécie le jeune Luke, archétype du héros idéaliste, courageux et attachant parfaitement contre balancé par le coté voyou de charme de Solo, sans nul doute le meilleur rôle d’Harrison Ford avec Indiana Jones.

Le film revêt plusieurs niveaux de lecture, l’un plus ludique voir comique avec ces personnages de dessins animés que pourraient être les deux robots droides fortement inspirés de Laurel et Hardy, entre un C3-PO délicat et sensible et un D2-R2 débrouillard et joueur, l’autre plus adulte avec la dimension mystique de la maitrise d’un pouvoir absolu (la Force) allant de paire avec le code moral d’un chevalier.

Mais le personnage le plus fascinant et énigmatique de l’épisode IV demeure Dark Vador avec son masque, armure noire, sa voix issue caverneuse issue d’un caisson de survie et le versant maléfique du pouvoir corrompu qu’il incarne.

Les combats au sabre laser firent beaucoup pour le renommée de la saga, pour ma part je retiens surtout de ce premier épisode l’hallucinante séquence de fin avec l’assaut contre l’Etoile noire.

Agrémenté d’une superbe remasterisation, de l’adjonction de petite scènes introduisant par exemple Jabba le Hutt « Star wars IV : un nouvel espoir » est un film formidable justement récompensé artistiquement (par une pluie d’oscars) et commercialement par des entrées colossales.

Commentaires