Star wars II : l'attaque des clones (George Lucas)

Trois ans après que George Lucas ait décidé de redonner vie au mythe qu’il avait crée dans les années 70, sort en 2002 « Star wars II : l’attaque des clones ».

Le second volet de l’histoire se place en plein milieu d’une période de vive tension au sein de la République avec la montée des états séparatistes menés par le Comte Dooku (Christopher Lee).

Sur Coruscant, la sénatrice Padmé Amidala (Nathalie Portman) qui s’oppose à la levée d’une armée pour combattre les Séparatistes, échappe à deux tentatives d’assassinat.

Au cours de l’une d’elle, Anakin Skywalker (Hayden Christensen) et Obi-Wan Kenobi (Ewan Mc Gregor) prennent en chasse la tueuse en une hallucinante course poursuite à travers les buildings high tech de Coruscant.

Mais la tueuse est elle-même éliminée d’une balle mortelle par son client, un mysterieux mercenaire casqué doté d'aéro-jets.

Pour sa propre sécurité Amidala est envoyée sur Naboo ou elle est gardée par son ami d’enfance le padawan Anakin.

Dans un décor de conte de fée évoquant les lacs du nord de l’Italie, les deux jeunes gens vivent un début d’histoire d’amour.

Dans le même temps, Obi-Wan remonte la trace des tueurs et se rend sur Kamino, un monde étrange ou il découvre qu’une armée de clones commandée par la République est en cours d’achèvement.

Les clones ont été crées à partir du génome d’un mercenaire nommé Jango Fett (Temuera Morrison) qui réside avec son fils dans un complexe high tech situé sur les océans.

L’entrevue entre Fett et Kenobi se passe mal, ce dernier le soupçonnant à raison d’être le commanditaire des attentats contre Padmé.

Kenobi attaque Fett alors que celui-ci s’apprête à quitter avec son fils Kamino, mais ne parvient pas malgré une lutte acharnée à avoir raison des armes et du savoir faire du mercenaire.

Le duel entre les deux hommes se poursuit au travers d’hallucinants combats à bord de vaisseaux spatiaux.

Finalement Kenobi repère la destination de Fett, la planète Géonosis.

Il alerte l’ordre des Jedi et Anakin qui parti en quête de sa mère sur la planète Tatooine a commis un massacre après la mort de celle-ci enlevée par les Tuskens, race de pillards des sables.

Devant l’ampleur de la menace, le sénateur Palpatine (Ian Mc Diarmid) se voit doté des pleins pouvoirs pour lever l’armée de clones.

Anakin, Padmé et C3-PO vont prêter main forte à Kenobi qui a été capturé par les forces du comte Dooku allié à la puissante Fédération du Commerce et aux Géonosiens.

Ils découvrent un monde gardé par les Géonosiens, horribles moustiques humanoïdes supervisant la construction d’une gigantesque armée de robot droides pour le compte de Dooku.

Mais eux aussi sont capturés et livrés en pâtures à d’horribles jeux du cirque ou trois monstres, l’un en forme de triceratops-taureau, l’autre de mante religieuse-araignée et l’autre de tigre-lézard s’apprêtent à les dévorer sous les yeux avides de Dooku, Fett et leurs alliés.

Seule leur habilité des Jedi permettent à Obi-Wan et Anakin d’obtenir un répit, mais celui-ci est de courte durée.

Heureusement l’armée des clones emmenée par les Jedi Windu  (Samuel L Jackson) et Yoda intervient, provoquant une gigantesque bataille à contre les droides de Dooku à l’échelle de la planète entière.

Dans cette longue scène finale spectaculaire et  truffée d‘action, Lucas se surpasse en inventivité, avec des créations robotiques étonnantes faisant face aux machines de guerre de la République.

Finalement, Fett est tué, les Séparatistes sont contraints de battre en retraite, après que Dooku ait tranché le bras d’un Anakin comme toujours imprudent, et n’ai du reculer que devant la puissance de Yoda en personne.

Le second volet se conclut sur le mariage entre Anakin doté d’une prothèse mécanique et Padmé avec comme témoins les robots C-3PO et R2-D2.

En conclusion, après un début assez timide permettant à cette histoire complexe de se mettre en place, « Star wars II : l’attaque des clones » tient par la suite toutes ses promesses offrant un superbe divertissement à grands coups de spectaculaires batailles galactiques.

Le gigantisme de l’œuvre est bel et bien la, la folle créativité également avec cette diversité de mondes et d’ambiances (la mégalopole de Coruscant faisant penser à Hong Kong, les sables désertiques de Tatooine, l’inquiétant laboratoire océanique de Kamino, l’enfer industriel de Géonosis, l’univers idyllique de Naboo ..)

L’aspect spirituel des Jedi largement développé par la suite passe ici plutôt au second plan, on sent juste que le tempérament bouillant et passionné d’Anakin ne sera pas facilement compatible avec la maitrise zen des maitres Jedi.

Sans doute légèrement moins intense et dramatique que « Star wars III : la revanche des Siths » , ce deuxième opus finit de rassurer les sceptiques font je faisais partie après le premier volet sorti en 1999.

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