L'aventure intérieure (Joe Dante)
Joe Dante a déjà été à l’honneur dans ces colonnes par l’intermédiaire de deux de ces plus célèbres filmes, « Piranhas » et « Gremlins ».
Cette fois c’est au tour de « L’aventure intérieure » , non pas un film d'aventures avec Tabbatha Cash mais un honnête film de science fiction familial datant de 1987.
L’histoire est à vrai dire complètement folle, le lieutenant Tuck Pendleton (Denis Quaid) buveur et forte tête de l’aéronavale américaine accepte de servir de volontaire pour une expérience scientifique visant à le microniser à l’intérieur d’un mini submersible et à l’injecter dans l’organisme d’un lapin.
Juste avant l’expérience Pendleton se voit quitté par sa petite amie Lydia Maxwell (Meg Ryan).
Après sa miniaturisation dans une seringue, le laboratoire est pris d’assaut par une organisation terroriste commandée par Victor Crashaw (Kevin McCarthy) pour dérober le secret scientifique.
Ozzy Wexler (John Hora) , savant responsable de l’expérience parvient à échapper aux terroristes et après une course poursuite rocambolesque injecte Pendleton dans le fessier d’un parfait inconnu le caissier Jack Putter (Martin Short).
Pendleton parvient à entrer en contact avec Putter qui voit sa vie déjà assez pitoyable complètement bouleversée.
Les deux hommes dont les caractères et les physiques divergent vont en effet devoir s’entraider pour se sortir des griffes de Crashaw.
Le film repose donc sur l’antagonisme entre les deux héros, un militaire casse cou et un parfait anonyme archétype du looser timide qui vont lutter cote à cote en s’enrichissant mutuellement, Pendleton découvrant plus de stabilité et de calme, Putter plus d’audace et de volonté.
Mais le principal intérêt de « L’aventure intérieure » réside dans ces effets spéciaux, notamment la partie immersion à l’intérieur d’un corps humain, dans le système sanguin, prêt du globe oculaire ou à la lisière des sucs gastriques.
Toutefois le film de Dante ne va pas pour moi assez loin dans cet aspect et reproduit qu’une partie infime de la complexité d’un organisme humain.
Les méchants sont très caricaturaux et lorgnent vers le ridicule comme ce cow boy ringard (Robert Picardo) utilisé pour récupérer la puce électronique capable de faire reprendre sa taille normale ou un tueur cyborg (Vernon Wells) sorte d’Arnold Schwarzenegger de série B.
En conclusion, « L’aventure intérieure » constitue une déception aves une intrigue très bon enfant dans la lignée des films de science fiction des années 80.
Cette intrigue faiblarde ne parvient pas à être compensée par les effets spéciaux certes astucieux mais au final très datés et peu développés.
Quand aux acteurs que ce soit le bellâtre fadasse Dennis Quaid ou le très terne Martin Short (pale ersatz de Dustin Hoffman) et même la jolie Meg Ryan dans le rôle de la fiancée potiche blonde du héros, aucun ne parvient à réellement captiver.
Impossible donc de trouver un quelconque capital sympathie à ce film bien médiocre.
Cette fois c’est au tour de « L’aventure intérieure » , non pas un film d'aventures avec Tabbatha Cash mais un honnête film de science fiction familial datant de 1987.
L’histoire est à vrai dire complètement folle, le lieutenant Tuck Pendleton (Denis Quaid) buveur et forte tête de l’aéronavale américaine accepte de servir de volontaire pour une expérience scientifique visant à le microniser à l’intérieur d’un mini submersible et à l’injecter dans l’organisme d’un lapin.
Juste avant l’expérience Pendleton se voit quitté par sa petite amie Lydia Maxwell (Meg Ryan).
Après sa miniaturisation dans une seringue, le laboratoire est pris d’assaut par une organisation terroriste commandée par Victor Crashaw (Kevin McCarthy) pour dérober le secret scientifique.
Ozzy Wexler (John Hora) , savant responsable de l’expérience parvient à échapper aux terroristes et après une course poursuite rocambolesque injecte Pendleton dans le fessier d’un parfait inconnu le caissier Jack Putter (Martin Short).
Pendleton parvient à entrer en contact avec Putter qui voit sa vie déjà assez pitoyable complètement bouleversée.
Les deux hommes dont les caractères et les physiques divergent vont en effet devoir s’entraider pour se sortir des griffes de Crashaw.
Le film repose donc sur l’antagonisme entre les deux héros, un militaire casse cou et un parfait anonyme archétype du looser timide qui vont lutter cote à cote en s’enrichissant mutuellement, Pendleton découvrant plus de stabilité et de calme, Putter plus d’audace et de volonté.
Mais le principal intérêt de « L’aventure intérieure » réside dans ces effets spéciaux, notamment la partie immersion à l’intérieur d’un corps humain, dans le système sanguin, prêt du globe oculaire ou à la lisière des sucs gastriques.
Toutefois le film de Dante ne va pas pour moi assez loin dans cet aspect et reproduit qu’une partie infime de la complexité d’un organisme humain.
Les méchants sont très caricaturaux et lorgnent vers le ridicule comme ce cow boy ringard (Robert Picardo) utilisé pour récupérer la puce électronique capable de faire reprendre sa taille normale ou un tueur cyborg (Vernon Wells) sorte d’Arnold Schwarzenegger de série B.
En conclusion, « L’aventure intérieure » constitue une déception aves une intrigue très bon enfant dans la lignée des films de science fiction des années 80.
Cette intrigue faiblarde ne parvient pas à être compensée par les effets spéciaux certes astucieux mais au final très datés et peu développés.
Quand aux acteurs que ce soit le bellâtre fadasse Dennis Quaid ou le très terne Martin Short (pale ersatz de Dustin Hoffman) et même la jolie Meg Ryan dans le rôle de la fiancée potiche blonde du héros, aucun ne parvient à réellement captiver.
Impossible donc de trouver un quelconque capital sympathie à ce film bien médiocre.
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