Les compères (Francis Veber)
L’été venant, le cinéma populaire revient au devant de la scène au gré des multi rediffusions, tel « Les compères » film de Francis Veber.
Sorti en 1983, peu après l’immense succès de « La chèvre », « Les compères » relate la quête improbable d’un duo masculin dissemblable composé de Jean Lucas (Gérard Depardieu), journaliste, viril et brutal et François Pignon (Pierre Richard), ancien professeur fragile et dépressif, pour retrouver un jeune homme de 16 ans Tristan (Stéphane Bierry), en fugue dans le Sud de la France.
En réalité, Lucas et Pignon sont manipulés par leur ancienne maitresse Christiane (Annie Duperey) qui les persuade successivement qu’ils sont chacun le père de Tristan pour activer les recherches infructueuses de la police et de son mari, le timoré Paul (Michel Aumont).
Touchés dans leur fibre paternelle, Lucas et Pignon parviennent à retrouver la trace de Tristan à Nice, après que Lucas ait violenté un hôtelier (Robert Dalban) particulièrement revêche.
Les deux hommes comprennent bien vite qu’ils cherchent le même garçon et entame une coopération délicate temps leurs physiques et leurs personnalités sont diamétralement opposées.
Alors que Lucas fonce, menace et use de violence pour arriver à ses fins, Pignon hésite et se fait souvent malmener.
Pour corser un peu l’affaire, Lucas est pris en chasse par deux gangsters du milieu niçois qui désirent empêcher son enquête sur leur patron, un parrain du crime nommé Corsi.
Les deux hommes progressent donc dans le milieu des jeunes voyous de la cote d’azur, principalement composés de blousons noirs adeptes de moto et de rock.
Ils comprennent que Tristan a suivi par amour une jeune fille et est entré dans le gang pour lui faire plaisir.
Mais il est particulièrement difficile de faire sortir le jeune homme fragile de l’emprise du gang dirigé d’une main de maitre par le brutal Ralph (Jean-Jacques Sheffer).
Le film évolue donc de récupérations en fugues, avec deux gangsters patibulaires mais particulièrement inefficaces dans leur tache et régulièrement tournés en ridicule.
Après une grosse bagarre à quatre (Pignon, Lucas, Ralph et Tristan) au milieu du gang, Pignon et Lucas parviennent à extraire Tristan de l’influence néfaste de ses amis.
Restent alors les gangsters de plus en plus menaçants qui après quelques attaques ratées au couteau utilisent à présent des armes à feu pour éliminer Lucas qui a récupéré par l’intermédiaire de Pignon, des photos compromettantes pour Corsi.
Les gangsters sont finalement neutralisés mais au cours de la fusillade, Pignon prend une balle dans l’épaule ce qui lui permet de jouer à loisir de son statut de victime.
La fin du film se passe sur un mode plus touchant et calme, ou Tristan renoue le dialogue avec son véritable père Paul et conserve l’ambigüité vis-à-vis des ses deux protecteurs afin de ne pas leur faire de peine …
En conclusion, inutile de chercher le finesse dans « Les compères », on est ici dans du cinéma à grosses ficelles, reposant exclusivement sur le décalage comique entre l’imposant (et svelte à l’époque !) Gérard Depardieu et le frêle, lunaire et timide Pierre Richard.
Le scénario est bien entendu filiforme, lorgnant même vers le ridicule mais qu’importe pour Veber qui mise tout sur son duo d’acteurs catapulté dans des situations burlesques (comme la fameuse scène de la leçon du « coup de boule » administré par Lucas à Pignon) .
Pour moi ce type de cinéma aux gags bon enfant, a mal vieilli et ne peut plus prétendre distraire même à la faveur d’un été ensoleillé.
Sorti en 1983, peu après l’immense succès de « La chèvre », « Les compères » relate la quête improbable d’un duo masculin dissemblable composé de Jean Lucas (Gérard Depardieu), journaliste, viril et brutal et François Pignon (Pierre Richard), ancien professeur fragile et dépressif, pour retrouver un jeune homme de 16 ans Tristan (Stéphane Bierry), en fugue dans le Sud de la France.
En réalité, Lucas et Pignon sont manipulés par leur ancienne maitresse Christiane (Annie Duperey) qui les persuade successivement qu’ils sont chacun le père de Tristan pour activer les recherches infructueuses de la police et de son mari, le timoré Paul (Michel Aumont).
Touchés dans leur fibre paternelle, Lucas et Pignon parviennent à retrouver la trace de Tristan à Nice, après que Lucas ait violenté un hôtelier (Robert Dalban) particulièrement revêche.
Les deux hommes comprennent bien vite qu’ils cherchent le même garçon et entame une coopération délicate temps leurs physiques et leurs personnalités sont diamétralement opposées.
Alors que Lucas fonce, menace et use de violence pour arriver à ses fins, Pignon hésite et se fait souvent malmener.
Pour corser un peu l’affaire, Lucas est pris en chasse par deux gangsters du milieu niçois qui désirent empêcher son enquête sur leur patron, un parrain du crime nommé Corsi.
Les deux hommes progressent donc dans le milieu des jeunes voyous de la cote d’azur, principalement composés de blousons noirs adeptes de moto et de rock.
Ils comprennent que Tristan a suivi par amour une jeune fille et est entré dans le gang pour lui faire plaisir.
Mais il est particulièrement difficile de faire sortir le jeune homme fragile de l’emprise du gang dirigé d’une main de maitre par le brutal Ralph (Jean-Jacques Sheffer).
Le film évolue donc de récupérations en fugues, avec deux gangsters patibulaires mais particulièrement inefficaces dans leur tache et régulièrement tournés en ridicule.
Après une grosse bagarre à quatre (Pignon, Lucas, Ralph et Tristan) au milieu du gang, Pignon et Lucas parviennent à extraire Tristan de l’influence néfaste de ses amis.
Restent alors les gangsters de plus en plus menaçants qui après quelques attaques ratées au couteau utilisent à présent des armes à feu pour éliminer Lucas qui a récupéré par l’intermédiaire de Pignon, des photos compromettantes pour Corsi.
Les gangsters sont finalement neutralisés mais au cours de la fusillade, Pignon prend une balle dans l’épaule ce qui lui permet de jouer à loisir de son statut de victime.
La fin du film se passe sur un mode plus touchant et calme, ou Tristan renoue le dialogue avec son véritable père Paul et conserve l’ambigüité vis-à-vis des ses deux protecteurs afin de ne pas leur faire de peine …
En conclusion, inutile de chercher le finesse dans « Les compères », on est ici dans du cinéma à grosses ficelles, reposant exclusivement sur le décalage comique entre l’imposant (et svelte à l’époque !) Gérard Depardieu et le frêle, lunaire et timide Pierre Richard.
Le scénario est bien entendu filiforme, lorgnant même vers le ridicule mais qu’importe pour Veber qui mise tout sur son duo d’acteurs catapulté dans des situations burlesques (comme la fameuse scène de la leçon du « coup de boule » administré par Lucas à Pignon) .
Pour moi ce type de cinéma aux gags bon enfant, a mal vieilli et ne peut plus prétendre distraire même à la faveur d’un été ensoleillé.
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