Star wars V : l'Empire contre-attaque (Irvin Kershner)

Je dois avouer ne pas avoir été mécontent d’achever le trilogie de Matrix et c’est donc tout à fait logiquement que l’envie m’a pris d’achever celle de la première série de Star wars.

Alors que « Star wars I : la menace fantôme » est ressorti au cinéma en version 3D ce qui confirme le caractère intarissable du filon crée par George Lucas à la fin des années 70, « Star wars V: l’Empire contre attaque » voit le jour sous la direction d'irvin Kershner en 1980.

Après la destruction de l’étoile noire au cours d’une des scènes les plus épiques de l’histoire du cinéma, l’Empire se réorganise et cherche avidement Luke Skywalker (Mark Hamill) qui a crée une base de repli sur la planète polaire de Hoth.

Après avoir été arraché à la mort par Han Solo (Harrison Ford) qui n’a pas hésité à braver une furieuse tempête de neige pour sauver son ami, Skywalker est détecté par une sonde envoyée par Dark Vador (David Prowse) commandant en chef des forces de l’Empire.

L’Empire lance alors une grande offensive pour prendre la planète Hoth et écraser définitivement la rébellion.

Le combat est alors fantastique au milieu de vastes pleines enneigées avec d’immenses quadripodes blindés de l’Empire luttant contre des petits appareils volants de la rébellion.

Luke parvient à se sauver à bord d’un chasseur X-Wing, tandis que la princesse Leia (Carrie Fisher) de moins en moins insensible au charme de Solo, s’échappe dans son vaisseau le Faucon Millénium qui parvient malgré une panne de son système de propulsion hyper espace à sa dissimuler aux chasseurs de l’Empire en se cachant dans un champs d’astéroïdes.

Aidé par R2-D2 (Kenny Baker) Luke se rend sur Dagobah afin de trouver Yoda (Frank Oz), maitre Jedi qui selon son maitre Obi-wan Kenobi (Alec Guinness)  le formera pour devenir un véritable chevalier Jedi.

Mais face à une petit homme verdâtre et capricieux vivant dans des marécages putrides, Luke a bien du mal à contenir sa fougue.

Il finit tout de même par accepter les conseils du sage et commence une formation difficile visant à lui donner de préceptes sains lui permettant de maitriser la Force à des fins progressistes.

Lorsqu’il apprend que Solo, Leia, Chewbacca (Peter Mayhew) et C3-PO (Anthony Daniels) ont été capturé par Vador à la suite de la trahison de Lando Calrissian (Billy Dee Williams), responsable de d’exploitation minière de la planète Bespin, Luke renonce à finir sa formation et fonce aider ses amis.

Mais malgré sa vaillance, il est cruellement vaincu par un Dark Vador plus expérimenté qui lui révèle qu’il est son père Anakin tout en lui proposant une alliance afin de détrôner l’Empereur pour régner à sa place.

Passablement ébranlé par cette révélation, Luke refuse, perd sa main tranchée au combat et est récupéré d’extrême justesse par Lando qui pris de remords a finalement accepté de se retourner pour aider ses anciens amis.

Malheureusement Solo reste prisonnier, cryogénisé par Vador pour être livré par un chasseur de primes à Jabba le forestier.

Avec un Faucon Millénium réparé, l’équipage parvient à s’enfuir et à se mettre hors de portée des troupes de l’Empire même si la situation reste très tendue.

En conclusion, même si « Star wars V: l’Empire contre attaque » n’est sans doute pas le meilleur de la série, il reste néanmoins une valeur sure proposant son lot de combats spatiaux aériens, de chocs de troupes d’infanterie et de duel au sabre laser sur fond de quête philosophique.

L’histoire est assez difficile à encaisser puisqu’elle met les héros en position de faiblesse et révèle toute la fragilité d’un Skywalker pétri de doutes et emporté par son inexpérience.

On notera également avec satisfaction l’apparition de Yoda dont la sagesse, l’aspect de petite peluche et les tournures de phrase inversées feront un malheur auprès des jeunes générations.

En résumé, un cinquième volet sans doute moins ahurissant d’un point de vue créatif mais tout de même d’un très bon niveau pour annoncer une dénouement haut en couleur.

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