O mecanismo, saison 1, épisode 2 (José Padilha)

Dans « O mecanismo, saison 1, épisode 2 » le commissaire Marco Ruffo (Selton Mello) ne supporte pas d’avoir été licencié après vingt ans dans la police fédérale et après avoir constaté sa maigre pension de retraite, entre dans une spirale infernale.
Ruffo va trouver Ibrahim (Enrique Dias) pour le menacer puis finit par se suicider dans sa chambre d’une balle dans la tête, avec sa femme et sa fille non loin.
A Curitiba, la tenace Verena Cardoni (Caroline Abras) a néanmoins repris le flambeau et mène une enquête sensible sur lava jato avec un cercle étroit de deux personnes : l’agent Vander (Jonathan Haagensen) et Luis Carlos Guilherme (Osvaldo Mil) un policier expert en comptabilité que lui a assigné son chef Roberval Bruno (Giulio Lopes).
En épluchant le cercle de relation d’Ibrahim et les flux financiers émanant de ses comptes, Guilhome finit par établir l’implication de Joao Pedro Rangel (Leonardo Medeiros) le PDG de Petrobrasil la plus grande société pétrolière brésilienne et de Ricardo Brecht (Emilio Orciollo Netto) celui de la plus grande société de travaux publics.
Ibrahim associé avec Wilma Kitano (Alessandra Colassanti) une mère maquerelle fournissant des escort girls pour les dirigeants profite de la mise en en service d’une nouvelle plateforme pétrolière pour détourner l’équivalent d’une fois le prix pour ses « clients » politiciens de haut niveau.
Méfiante malgré l’autorisation du juge Rigo (Otto Jr) de procéder aux interpellations, Verena cache à Roberval son intention de prendre Angel et lui dit vouloir plutôt coincer les intermédiaires comme Ibrahim, Kitano ou un certain Chebab (Claudio Mendes).
Mais Roberval pour qui roule également Guilherme est informé et manœuvre pour que l’opération tourne au fiasco, laissant ainsi s’échapper toutes les cibles, dont Rangel qui vient de repartir de Sao Paulo dans un luxueux 4x4 Range Rover gracieusement offert par Ibrahim en récompense de leur nouvel accord.
En conclusion, « O mecanismo, saison 1, épisode 2 » montre l’échec et la fin d’un tragique d’un homme trop seul face à des puissances industrio-politiques qui le dépassent mais la prise de relai par une autre courageuse commissaire prête à risquer gros pour faire tomber des gros bonnets industriels versant dans la corruption à grande échelle.
Ce second épisode intense montre néanmoins toute la difficulté de piéger des gens très protégés disposant de relais à tous les étages de l’administration policière ou judiciaire…

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